Un atelier s’est ouvert au Togo sur l’avant-projet de Code du cinéma et de l’image animée. Les travaux qui ont débuté ce 4 mai 2017 permettront aux différents acteurs du secteur d’élaborer un nouveau texte pour le soumettre au gouvernement.
Les réflexions porteront sur la mouture qui avait été relue en conseil des ministres en décembre 2011. Ce texte doit être mis à jour pour créer un environnement fiscal et douanier incitatif en matière de cinématographie. Parmi les points inscrits dans l’avant-projet de Code, il y a le contrôle de l’activité cinématographique et les sanctions, l’exploitation des films cinématographiques et de télévision ou encore les droits d’auteurs et droits voisins en matière cinématographique et audiovisuel.
Les enjeux du nouveau Code en préparation sont indiqués par le directeur de la cinématographie, Essohanam Koutom. « L’impact informationnel et affectif des œuvres cinématographiques et audiovisuelles est tel qu’il n’est pas admissible de laisser les populations togolaises dans une situation de dépendance culturelle totale à l’égard des images venues d’ailleurs », explique-t-il.
Le nouveau Code jouera deux rôles essentiels, selon le directeur de cabinet du ministère de la Culture, Franck Missité : « il servira de catalyseur à la fois pour la relance quantitative et qualitative de la production d’images, de même que pour la professionnalisation et la structuration nécessaires pour l’émergence de l’industrie cinématographique et audiovisuelle. »
Agence Ecofin