« Désormais, la Haac appliquera les dispositions disciplinaires prévues aux articles 60 et 63 de la Loi organique vis-à-vis des médias audiovisuels et de la presse écrite ». La mise en garde a été adressée par Komla Agbeka, membre de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), au cours d’une conférence de presse donnée au siège de l’institution le 2 février 2017.
La Haac entend exercer ses prorogatives qui font aussi d’elle le régulateur du secteur de la publicité au Togo. Par exemple, « tout message publicitaire, avant sa diffusion ou publication par les médias, doit recevoir l’avis préalable de la haute autorité », et « les agences ou régies de publicité, les sociétés de production ou les annonceurs doivent s’accorder sur le caractère obligatoire de l’avis de la Haac ».
Parmi les irrégularités notées, il y a le fait pour les médias publics et privés, écrits et audiovisuels, de diffuser ou de publier des annonces au mépris des obligations et autres dispositions réglementaires. Par ailleurs, les affiches sont apposées sans l’autorisation des services compétents du ministère de l’Administration territoriale, et sans le visa de la Haac. La publicité est également faite sur les médicaments et la pratique de la médecine traditionnelle sans l’avis de la commission nationale de contrôle de la publicité du ministère de la Santé.
Face à l’anarchie, la Haac annonce qu’il y aura d’abord une phase de sensibilisation avant la répression.
Agence Ecofin