Les responsables de la microfinance Action régionale pour le développement intégré (ARDI) sont activement recherchés par leurs clients depuis plusieurs mois déjà.
Ils sont introuvables, et toutes les agences de la structure sont sous verrous. Une situation qui a plongé les épargnants dans un désarroi profond et qui ne savent pas à quel saint se vouer.
« Cette situation est très inquiétante et nous ne savons plus vers qui nous tourner. Toutes mes économies sont placées dans cette microfinance. Mais depuis le mois d’avril, ils ont commencé à jouer à un petit jeu. Lorsque vous vous rendez dans leurs agences, toutes les portes sont fermées et ils n’ouvrent de manière imprévisible que certains jours.
Cela a duré jusqu’à ce qu’ils ferment définitivement les agences, sans aucune explication à l’attention de nous leurs clients. Maintenant, lorsque nous essayons de contacter la directrice, elle ne répond plus à nos appels téléphoniques. C’est triste et cela fait très mal », a confié Angel A., couturière de profession et membre d’ARDI selon le confrère Afreepress.
Au cœur du désarroi de ces pauvres clients au sein de la microfinance ARDI dont les ressources sont visiblement parties en lambeaux, la directrice du nom de Mme ATSITSOGBE Kafui est indexée.
« La directrice générale a détruit l’institution. Elle licencie même des employés qui ont des prêts en cours. Elle laisse partir des employés pour des raisons simples qui auraient pu être résolues en privilégiant le dialogue. Or, pour une institution financière, le capital humain est la première garantie du bon fonctionnement de l’entreprise », indique un ancien employé de la boîte, rapporte la même source.
Devant cette situation, il apparait que cette structure (ARDI) qui prône le développement intégré semble en être un frein. Ses clients, le cœur dans la main, ne veulent qu’une chose, récupérer leurs sous.
Source : icilome.com