Dans le village de Dalawé à une quarantaine de kilomètres de Lomé, une famille fait parler d’elle depuis quelques jours. Il s’agit d’un père à qui on venait demander la main de sa fille, mais qui a refoulé la famille du prétendant. Principale raison, le père venait de se rendre compte que, sa fille est enceinte de son futur mari.
Samedi dernier, grande fut la surprise pour les beaux- parents d’un jeune homme. Alors que, ces derniers avaient pris rendez-vous pour une cérémonie de remise de dot, ils ont été surpris désagréablement.
Le père de la fille s’est opposé catégoriquement à la cérémonie, alors que toutes les deux familles étaient assises, attendant le début de la cérémonie. Contre toute attente, le père de la fille fait volte-face, et casse l’ambiance d’un coup. Le jeune prétendant et sa famille désorientés ne trouvaient rien à dire.
A l’origine du désaccord, le père venait de se rendre compte que, sa fille était enceinte de 3 mois. Alors que, cette information était tenue secrète par la mère de la fille, la future épouse et le prétendant. Mais, à la dernière minute, le père découvrit le secret.
Le papa de la fille, un traditionaliste pur, exige désormais du prétendant, un rituel avant de penser à la cérémonie de dot. Il exige selon les coutumes, des boissons supplémentaires et bien d’autres choses de la part du prétendant comme pour demander pardon auprès de la famille.
“Je suis un vieil homme et je suis expérimenté. Depuis quelques jours, ma fille fuit mon regard et je l’ai surpris deux fois en train de vomir. En plus, son corps a changé. J’ai bien fait d’exiger qu’on me dise la vérité avant que je ne reçoive la dot. Donc, je ne peux pas accepter cette dot. Puisque ma fille est enceinte, le jeune homme devra faire kosiabu (ndlr : cérémonie de demande de pardon) avant la dot. Après l’accouchement, il pourra la doter. C’est comme ça, nous faisons dans notre famille depuis la nuit des temps”, a clarifié le père.
En attendant, la cérémonie de dot n’aura plus lieu. La famille du prétendant est à pied d’œuvre pour la cérémonie de demande de pardon exigée par le père.
Afrikmag