La situation dans le secteur de l’enseignement au Togo suscite de plus en plus d’inquiétudes, alors que les responsables en charge du secteur sont accusés de mettre en place un régime autoritaire. Au lieu de “mettre de l’ordre”, ils ont instauré une atmosphère de terreur rappelant les régimes de Staline ou de Poutine. L’affaire AMANA Hodabalo, un enseignant courageux qui a osé exprimer son opinion, n’est que la partie visible de l’iceberg créé par le ministre Kokoroko.
De nombreux enseignants, directeurs et proviseurs du secteur public de l’enseignement se plaignent de l’étouffement qui règne sous la gouvernance de Kokoroko. Ils estiment que leurs voix ne sont plus écoutées, que leurs avis ne sont plus pris en considération, et que leurs préoccupations ne sont pas prises en compte. Le climat de travail est devenu étouffant, et les enseignants se sentent de plus en plus déconnectés de la gestion de leur propre secteur.
Les conséquences de cette gouvernance autoritaire sont nombreuses, et de nombreuses affaires similaires à celle d’AMANA Hodabalo ont émergé. De nombreux enseignants et directeurs d’établissements scolaires publics se sentent meurtris et humiliés en raison du caractère tyrannique de cette gouvernance. Certains responsables des structures décentralisées du ministère de l’enseignement sont accusés de jouer les bourreaux au sein du réseau de Kokoroko.
Le ministre Kokoroko semble enclin à la sanction ostentatoire, démettant parfois des directeurs ou proviseurs sans s’assurer de l’évidence des faits qui leur sont reprochés. Cette approche est vivement critiquée, car elle ne laisse pas de place à la présomption d’innocence. De plus, le ministre ne revient pas en arrière pour s’excuser et rétablir les personnes injustement sanctionnées.
Les enseignants, directeurs et proviseurs font face à des pressions permanentes, des menaces constantes, des délations, des sanctions systématiques, de l’arrogance, de la condescendance et de l’infantilisation. Beaucoup estiment que le ministre a des préjugés négatifs sur le secteur de l’enseignement et considère à tort que les fonctionnaires y sont malhonnêtes et paresseux.
Le climat dans le secteur de l’enseignement est devenu si délétère que certains le comparent à une “paix de cimetière”. Les syndicats et la vie syndicale sont également fortement affectés, et la situation ressemble de plus en plus à un régime d’exception.
La gouvernance Kokoroko suscite de nombreuses préoccupations au sein de la communauté éducative togolaise, et de nombreuses voix s’élèvent pour demander un changement de cap dans la gestion du secteur de l’enseignement.
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Source : Togoweb.net