Des étudiants à l’UL
Mercredi 24 Janvier 2018 – L’Assemblée générale (AG) que le Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET) a voulu organiser hier mardi sur le campus de l’Université de Lomé (UL) au Togo Search Togo n’est pas arrivée à son terme car la police universitaire et des forces de sécurité sont intervenues pour les disperser.
Selon un autre mouvement estudiantin, la Ligue Togolaise des Droits des Élèves et Étudiants (LTDE), Le bilan des échauffourées fait état de deux étudiants arrêtés et conduits à une destination inconnue par les vigiles accompagnés des policiers.
D’après le MEET, l’Assemblée générale convoquée a pour but de faire l’état des lieux des revendications des étudiants qui exigent l’augmentation des allocations et des bourses, la construction des amphis et de meilleures conditions d’étude de vie d’étude.
L’AG qui a été dans un premier autorisée par la présidence de l’Université a été dispersée suite à des informations selon lesquelles les étudiants du MEET Search MEET ont voulu tenir leur rassemblement devant l’amphi 600 en lieu place du terrain qui leur avait été suggéré afin de ne pas perturber leurs autres camarades aux cours.
Cette incompréhension a abouti à des échauffourées entre étudiants et police universitaire. La police et la gendarmerie viendront plus tard en appui à la police universitaire pour contenir la fureur des étudiants. La scène s’était alors transformée en une partie de courses-poursuites. Devant cette situation surchauffée et à en croire la LTDE, les étudiants se sont repliés vers les entrées Attikoumé et Lomégan avant de se disperser dans la nature aux alentours de 14 heures.
Suite aux incidents survenus sur le campus, la LTDE Search LTDE a, dans une déclaration rendue publique, appelé « tous les étudiants à des journées Campus Mort Search Campus Mort ce mercredi, jeudi, vendredi 24, 25 et 26 janvier 2018 pour exiger la libération immédiate et inconditionnelle des camarades arbitrairement arrêtés ».
La LTDE Search LTDE de concert avec le MEET Search MEET exigent « la dissolution du corps de la police universitaire, le respect des libertés académiques et franchises universitaires » et enfin la satisfaction de leurs revendications légitimes et inoffensives.
Mensah, Lomé
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