Le cirque auquel s’est livré mecredi dernier Ouro Djikpa Tchatikpi ancien conseiller de Tikpi Atchadam du PNP (en exil) aux côtés de Djimon Oré et Nataniel Olympio mérite un exceptionnel trophée de la bêtise politique.
Voilà un homme, numéro 2 du politicien le plus redouté du Togo, qui décide de prendre des libertés à l’insu de son maître et en violation de la discipline du parti aller se balader à travers l’Europe pour se faire cotiser quelques euros, revient au pays, se lie d’amitié avec d’autres partis pour mijoter la création d’une nouvelle coalition.
Interpellé pour faute grave et discipliné, il a continué dans la bêtise des réunions secrètes. Exclu, il annonce une conférence de presse pour confirmer les accusations que le parti porte à son encontre, après avoir, quelques heures plutôt rejeté ces accusations.
A la fin de la conférence de presse, il se confie aux micros des journalistes, dans un style persan, flanqué d’une chéchia coloniale, dans un français infertile, porter au pinacle son ancien maître : « Tikpi Atchadam est le plus grand leader de l’opposition… » avant de conclure que la situation actuelle du Togo nécessite une transition politique, objet de la conférence de presse tenue avec des congénères du parti des Togolais, et d’un quidam nommé Djimon qui se résume à son parti.
Plus curieux, pas de nouveau dans la nouvelle aventure de Tchatikpi.
La transition politique qu’il revendique aujourd’hui dans une nouvelle coalition est le leitmotiv de son ancien maître Tikpi Atchadam. Et avec Salifou lui, elle est défendue avec méthode et pédagogie, rigueur et cohérence non avec une argumentation barbare et simpliste.
Deux leçons de morale à tirer de l’attitude de Tchatikpi : le chien qu’on craint, croit que c’est à cause de ses crocs, il ne sait pas que c’est à cause de son maître. Tchatikpi a misé sur un mauvais cheval et se retrouve comme le dindon qui voudrait être aussi gros que le bœuf.
Seconde leçon, lorsqu’une femme décide de quitter un homme, l’opinion s’attend qu’elle aille s’attacher à un autre plus important mais si le nouvel amant n’atteint pas l’ancien à la cheville, c’est la risée. Ouro Djikpa Tchatikpi devrait l’apprendre à ses dépens.
Et pour avoir organisé tout ce cirque pour que ça, il mérite le trophée de la « bêtise » ; Le Tem moyen le traitera rudement de « kmèling » cela veut dire « bête ».
Carlos Kétohou
Source : L’indépendant Express
Source : 27Avril.com