C’est désormais une certitude. Le terrorisme, cette nébuleuse qui sévit dans le sahel s’étend vers les pays côtiers ouest-africains. Suite à l’alerte donnée en avril dernier par les renseignements burkinabé, les Forces armées togolaises (FAT) ont renforcé leur présence dans le Nord du pays pour parer à toute éventualité. Le dispositif déployé a permis de mettre la main sur un principal chef djihadiste burkinabè.
L’alerte des renseignements burkinabé faisait état d’un repli de certains combattants djihadistes sur les territoires du Bénin, du Ghana et du Togo.
Très rapidement, le Togo a renforcé son dispositif sécuritaire dans le nord du pays pour mettre en déroute les criminels et les empêcher d’opérer. Dans un premier temps, une vingtaine de présumés terroristes avait été arrêtée après avoir franchi la frontière Togo-Burkina. Ces individus ont été aussitôt remis au Burkina-Faso.
Cette semaine, c’est Jeune Afrique qui signale l’arrestation courant mi-mars de Oumarou Diallo, alias Diawo Oumarou, l’un des principaux chefs des maquis djihadistes implantés dans l’est du Burkina. Selon le journal, ce dernier tentait de se réfugier côté togolais.
« Ce quadragénaire burkinabè a combattu au Mali, où il s’est lié à Amadou Koufa. Il avait été l’un des premiers à s’implanter dans l’est du Burkina, où il était à la tête d’une katiba de plusieurs dizaines d’hommes dite ‘groupe de Diawo’ », lit-on dans Jeune Afrique.
Le gouvernement togolais est à pied d’œuvre pour démanteler les cellules terroristes qui cherchent à s’installer sur le territoire togolais. Réuni en Conseil des ministres la semaine, il a adopté un projet de loi sur la sécurité intérieure et a également mis en place Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).
L’Etat compte ainsi protéger les personnes et les biens, garantir l’exercice des libertés publiques et individuelles, préserver l’ordre et la paix publics dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles.
Source : togobreakingnews.info