Un groupe de la société civile, surnommé ASEPA, avertit le gouvernement ghanéen de réparer les récentes pannes de courant dans le pays, afin d’empêcher Twitter de décider d’installer son siège au Togo ou dans un autre pays au lieu du Ghana, comme cela avait été annoncé.
D’après l’Alliance pour l’équité sociale et la responsabilité publique (ASEPA) la crise électrique au Ghana ces dernières semaines plonge le pays d’Akuffo Addo dans le chao et cela pourrait amener Twitter à changer sa décision d’installer son siège africain dans le pays.
En effet, lundi dernier, les responsables du géant des réseaux sociaux ont choisi le Ghana parmi tous les autres pays du continent africain pour accueillir sa base.
Les responsables ghanéens ont ensuite lancé des messages de joie.
Incertaine si les problèmes de coupures de courant ont été réglés, l’ASEPA a averti le gouvernement de mettre les choses en ordre s’il veut que Twitter reste lorsque la base sera officiellement établie.
« Si la situation actuelle de l’électricité se poursuit pendant les six prochains mois, il serait presque inutile et imprudent pour eux de poursuivre les opérations de leur bureau continental ici au Ghana », a déclaré le groupe.
« Ils n’auraient pas d’autre choix que de déménager vers le Togo, le Gabon, le Rwanda ou l’Afrique du Sud voisins où ils auraient une alimentation électrique durable pour leurs opérations sans aucun effet désastreux sur leur coût de fonctionnement », a confié le groupe dans un communiqué de presse.
Il faut le dire, le Togo que ce groupe considère comme plus indépendant en termes d’électricité, est également desservi par le Ghana voisin qui souffre aujourd’hui de la pénurie d’électricité.
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Source : icilome.com