Le Togo est un pays entièrement à part. Depuis trois ans, les membres de la minorité pilleuse ont tellement une peur bleue pour déclarer leurs « biens mal acquis », qu’ils dansent le Tango, en faisant un pas en avant et deux en arrière avec le médiateur de la République qui doit recevoir leurs déclarations. Tantôt, ils mettent le bistouri dans la loi sur la déclaration des biens qu’ils font et défont à loisir, « tantard », ils annoncent une campagne d’information et de sensibilisation sur la déclaration des biens. Ils n’ont cessé de jouer à Jacques où es-tu avec dame « Anna Wawa ».
Dans les pays voisins, la déclaration de patrimoine est une obligation constitutionnelle devenue banale et qui passe comme une lettre à la poste. Cependant, pour « Faurevi » et sa petite bourgeoisie, se conformer à la loi qu’ils se sont eux-mêmes prescrite, c’est de la mer à boire. La déclaration des biens est devenue une arête dans leur gorge. Ils ne peuvent pas l’avaler, ils ne peuvent non plus la cracher. Il ne reste qu’à leur faire subir une opération chirurgico-laryngologique à l’hôpital « Saint Glin-glin » d’Agoyi.
En attendant, le Médiateur de la République se rabat sur les menus fretins. La fameuse campagne de sensibilisation vient d’être lancée. Et un appel a été lancé aux membres des bureaux de partis politiques, aux responsables organes de presse, etc. à déclarer leurs biens. Qui sait, peut-être qu’on va demander aussi aux responsables de la société civile de déclarer leurs avoirs.
Pour revenir sur le cas des journalistes qui sont connus pour être des PPTE (des Patrons de Presse très pauvres et endettés), ils ont quels biens à déclarer ? Les motos, bicyclettes et autres vieilles voitures brimbalantes et brinquebalantes? Il faut toutefois relativiser, les « juliettes » ne sont pas tous logés à la même enseigne. Comme le disent les Ivoiriens, les moutons marchent ensemble, mais ils n’ont pas le même prix. Il y en a qui mènent un train de vie des sultans. C’est sûrement à ceux-là que s’adresse le Médiateur de la République. Pour le reste, circulez, rien à signaler !
C’est la même situation qui se présente chez les responsables des formations politiques. Certains ne disposent même pas de siège pour aller jusqu’à leur demander de déclarer leur patrimoine. D’autres cependant sont riches comme Crésus. Ce n’est pas le député buveur de lait qui nous démentirait…
« Biyameroun », le pays du « Très Haut »
Sur le continent noir, deux pays, le « Biyameroun » et le « Gnassingbeland » se disputent la première place en matière de culte de la personnalité, mais le « Biyameroun » est d’un cran au-dessus. Même si le 228 n’a jamais baissé les bras.
Le griotisme, la flagornerie…, au Togo, les citoyens y sont des habitués. Ils se voient abreuvés régulièrement de ces formules cultes et louanges endiablées à couper le souffle. Les slogans lénifiants en l’honneur de l’homme fort sont légion. Les « grands-grands » du pays, ministres, directeurs… s’y adonnent à cœur-joie.
Mais apparemment le « Biyameroun » est à un autre level dans ce qu’on appelle culte de la personnalité. Le nonagénaire dictateur-président du Cameroun, Paul Biya, est pratiquement élevé au rang d’un dieu. Quoi de plus normal pour un patriarche qui fait plus de 40 ans au pouvoir.
« J’ai l’honneur de vous faire connaitre que Monsieur le Président de la République a marqué son très haut accord pour le détachement de M. Mopa Modeste Fatoing (Directeur Général des Impôts) auprès du Fonds Monétaire International (FMI), pour une durée de trois ans ». Tel est le contenu d’un courrier adressé au Secrétariat des services du Premier ministre par le Secrétariat général de la présidence.
Tenez, à propos de l’assassinat du journaliste Martinez Zongo, voici ce qu’on lit dans un courrier: « J’ai l’honneur de vous demander, sur Très Hautes Instructions de Monsieur le Président de la République, de bien vouloir ouvrir une enquête sur les circonstances du décès de ce journaliste et d’en établir les responsabilités. Vous voudrez bien me rendre compte des conclusions de vos investigations, pour la Très Haute Information du Chef de l’Etat ».
Dans une contrée du « Biyameroun », un sous-préfet avait donné la réplique à un chef de village qui a refusé le don de Paul Biya : « Majesté, les actes du chef de l’Etat sont frappés du sceau de la souveraineté. On ne les critique pas, on ne les commente pas négativement. Il faut dire merci… Le chef de l’Etat, c’est la clé de SOL, il donne la gamme et tous les autres musiciens doivent savoir sur quelle gamme va se jouer la mélodie ». Qui dit mieux ?
Trop d’alcool nuit gravement à l’intelligence
Il est recommandé de consommer l’alcool avec modération, mais beaucoup n’arrivent pas à résister à la tentation. C’est le cas de cet « allemangnais » qui a pris sa compagne pour une inconnue.
La matinée du 27 janvier 2023 a été particulièrement mouvementée pour cet habitant de Süssen en Allemagne. L’homme âgé de 56 ans a contacté les forces de l’ordre vers 12 heures 30, après avoir découvert une femme inconnue dans son lit. Et le moins que l’on puisse dire, c’est cet appel téléphonique lui a valu un grand moment de gêne.
Une patrouille de police a été dépêchée sur les lieux. Mais les agents se sont déplacés pour rien. La raison ? La femme supposée inconnue allongée dans le lit conjugal était en réalité la compagne de l’homme.
Comme il était fortement alcoolisé, il n’a pas été en mesure de reconnaître sa dulcinée. Les policiers ont mis un terme à leur intervention lorsque l’homme leur a demandé de l’aider à retrouver ses … chaussettes.
Il y a un an et demi, un homme s’étant offert une nuit d’ivresse en Turquie a participé aux opérations de recherche organisées pour le retrouver. Ce dernier avait disparu au cours de la soirée, provoquant au passage l’inquiétude de ses amis. Fait incroyable, il a participé à sa propre battue pour le retrouver.
Heureusement qu’il n’y a pas eu de drame. Au pays de l’Oncle Joe, l’homme aurait criblé sa femme de balles avant de s’en rendre compte. Certains, sous l’effet de l’alcool, ils n’ont pas reconnu leur propre frère et l’ont zigouillé. Tant mieux si l’ « Allemangnais », lui, a appelé la police.
Source: Liberté / libertetogo.info
Source : 27Avril.com