Les criminels qui dirigent ce pays ne manquent pas de créativité quand il est question de persécuter d’honnêtes citoyens. Au Togo de Faure Gnassingbé, ou on accepte la corruption, la mauvaise gouvernance, la gabegie et l’abus de pouvoir où se dénonce l’injustice et on se fait persécuter. Ce régime est capable de mettre en prison un nouveau-né pour avoir osé pleurer en sortant du ventre de sa maman parce que dans notre pays le ridicule ne tue pas, plutôt, il engraisse.
Les universitaires Togolais qui aujourd’hui se démarquent de par leur militantisme pour la justice sociale et les droits de l’homme subissent depuis un moment les foudres de ce régime sanguinaire et éhonté. L’arrestation du Vice Doyen de la Faculté de Médecine de l’Université de Lomé, le Professeur Majesté Ihou (qui depuis a souffert d’un AVC et est paralysé du côté gauche) et la détention arbitraire du fils du Professeur David Dosseh, porte-parole du Front Citoyen Togo Debout et ancien président de la SYMPHOT sont les dernières « prouesses » de ce régime dont le degré de cynisme ne cessera de nous surprendre.
Ce régime est vomi par tous les Togolais qui ont un brin d’amour ce pays car aucune personne sensée ne saurait soutenir cette horde de délinquants qui cambriolent jusqu’aux avoirs des générations à venir. L’état de décrépitude dans lequel nous a plongé le RPT-UNIR laisse une forte addition de dettes que nos descendants payeront sur des siècles et pendant que d’aucuns se battent pour récupérer les ruines de notre pays des mains de ces sacripants, des intellectuels tarés de la trempe du Dr Kokoroko, président de l’Université de Lomé s’associent aux ignares du RPT-UNIR pour martyriser leurs confrères universitaires.
Ce régime a réussi à faire fuir une grande partie des intellectuels, chercheurs et scientifiques du Togo et les quelques-uns qui bravent les interdits pour rester afin de maintenir le pays sur la jambe fracturée qui lui reste sont persécutés. Le meurtre de l’historien à Togolais Atsutse Agbobli dont le corps fut jeté dans la mer en 2009 est une blessure qui ne cicatrisera jamais et le régime remue le couteau dans la plaie en s’en prenant encore une fois à l’Intelligentsia Togolaise.
Aucun étudiant, ancien étudiant ou professeur de l’Université de Lomé ne doit rester silencieux face à cet énième abus de pouvoir. A ces illettrés, semi-lettrés, bacheliers rachetés par pots de vins qui dirigent le Togo, nous devons faire savoir que l’Université est une institution qui se respecte de par le monde et leur bassesse intellectuelle n’y a pas sa place.
Mobilisons-nous pour exiger la démission de Kokoroko à la tête de l’Université de Lomé ainsi que l’arrêt immédiate de toutes les procédures administratives et « judiciaires » contre les universitaires Togolais et les membres de leurs familles.
Farida Bemba Nabourema
Citoyenne Togolaise Désabusée
27Avril.com