« Il faut retourner sept fois sa langue avant de parler « , ce vieux adage, l’auteur l’a émise à juste titre. Car certaines fois, un seul mot peut causer du tort. C’est est ce qui est arrivé à ce jeune homme, plombier de profession. Il a été précipité derrière les barreaux après avoir prononcé la phrase qu’il ne fallait pas.
Son métier de plomberie force Richard, un jeune habitant le quartier Adidogome, à être familié avec plusieurs propriétaires de maison.Ce quartier où il loge est aussi l’un des nouveaux quartiers où il a participé à la construction de plusieurs maisons précisément dans l’aménagement et la mise en place des sanitaires.
Ce dimanche, le jeune plombier, du retour de la messe, passe devant une maison dans laquelle il a mis en application ses connaissances en matière de plomberie. Il décide d’y faire un tour pour saluer le patron.
Après avoir ouvert le portail et s’être informé sur ce que cherche le visiteur, le gardien s’empresse d’aller appeler le maître des lieux.
Le propriétaire reçoit son hôte, s’enquiert de ses nouvelles et feint d’entamer une causerie. Apparemment il ne se rappelle pas trop ce jeune homme qui dit être l’un de ses ouvriers. Pour ne pas paraître désagréable, il échange toutefois quelques mots avec lui, et prend congé quelques minutes plus tard, prétextant un rendez-vous urgent.
« Salutations à la famille « , crie le maisonnier en laissant le plombier sur les pas de l’entrée de la maison.
« oh patron, elle n’est pas venue avec moi. Je me suis rendu tout seul à la messe. Vous savez, j’ai beaucoup changé, je ne fais plus les mauvaises choses que je faisais dans le passé. C’est pourquoi moi je suis assidu, je ne manque plus un seul culte », a répondu le manœuvre emporté par les « démons » du bavardage.
C’était la parole de trop qu’il ne fallait pas prononcer. « Je ne fais plus les mauvaises choses que je faisais dans le passé « . La phrase a créé un déclic dans la mémoire du propriétaire: ce jeune homme était en réalité le plombier à qui il avait remis la somme de 200 000f pour l’achat des cuvettes de toilettes et de lavabos qu’il devait placer dans les douches installées dans sa nouvelle demeure et qui a disparu dans la nature.
Sur le coup, Monsieur ordonne au gardien de fermer son portail et appelle sans attendre les agents de police. L’escroc est emporté plus tard, sur demande du maître des lieux, à la prison civile de Lomé.
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