L’alerte a été donnée en début du mois d’avril par les services de renseignements burkinabè qui indiquent que plusieurs djihadistes auraient quitté la partie Est du pays des hommes intègres pour se réfugier au Bénin, au Togo et au Ghana après une opération de ratissage.
Quelques jours après cette alerte, le Togo annonce avoir mis la main sur une vingtaine de ces hommes sur son territoire, rapporte la radio RFI.
Selon les informations rapportées par cette radio ce vendredi 26 avril 2019, les autorités togolaises indiquent avoir réussi à mettre la main sur plusieurs hommes à motos, parmi lesquels figurent des mineurs, certains étant armés et en possession d’importantes sommes d’argent.
« Selon des sources régionales concordantes, il y a une quinzaine de jours, plus d’une vingtaine de présumés djihadistes ont été interpelés au Togo, en provenance du Burkina Faso. Ce n’est pas la première fois que des présumés djihadistes sont arrêtés sur le sol togolais, mais c’est en revanche la première fois qu’ils sont aussi nombreux », indique cette radio.
« Le danger est à nos portes et tout un dispositif sécuritaire a été mis en place », a informe un membre du gouvernement togolais sous le sceau de l’anonymat.
Même si le gouvernement de Faure Gnassingbé n’a pas encore donné de précisions en interne sur cette information, les rencontres de haut niveau en témoignent la volonté des pays de la sous-région à partager des renseignements pour traquer ces terroristes.
Le 18 avril 2019, une rencontre de la plateforme de concertation de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière a réuni à Lomé les Chefs des services de renseignements, des forces de défense et de sécurité de sept (7) États de l’Afrique de l’Ouest (Benin, Burkina, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger et Togo).
Raphaël A.
Source : Togoweb.net