À moins de deux semaines du dernier trimestre de 2023, le Togo se prépare pour des élections législatives et régionales, mais la date exacte de ces échéances électorales reste un mystère. Cette incertitude suscite des inquiétudes parmi les électeurs et les partis politiques, compromettant la crédibilité du processus électoral.
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) togolaise a mené un recensement électoral précipité au deuxième trimestre de cette année. Cependant, malgré les appels des acteurs politiques, la CENI n’a pas publié de calendrier officiel pour les élections législatives et régionales. Cette absence de transparence dans la planification électorale est préoccupante pour un pays qui a plus de deux décennies d’expérience en matière de processus démocratique.
Il semble que les Togolais pourraient être confrontés à des “élections surprises”, sans une date de convocation aux urnes clairement définie. Cette situation remet en question l’engagement du pays envers des élections libres et équitables. Un calendrier électoral est essentiel pour assurer la transparence et la crédibilité du processus électoral.
À titre de comparaison, le Sénégal a pu fixer la date de ses prochaines élections présidentielles malgré les controverses entourant la participation du président actuel. Au Togo, les partis politiques et les citoyens sont toujours dans l’obscurité concernant la date des élections, ce qui suscite des inquiétudes quant à la volonté de pousser l’opposition au boycott, une option qu’elle semble ne pas être prête à accepter cette fois-ci, quelle que soit la manière dont les élections seront organisées par la CENI.
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Source : Togoweb.net