Gilbert Bawara, cadre Unir et point focal du gouvernement togolais a accordé une interview à Afrikastratégies. Dans son entretien, le ministre togolais a fait une rétrospective des derniers sujets de l’actualité togolaise. Gilbert Bawara va jusqu’à faire des révélations sur ce qui se serait passé dans les coulisses des rencontres politiques.
« Une frange de l’opposition a systématiquement tendance à sous-estimer son adversaire et à faire la confusion entre les mobilisations de rues et le pays réel. Cette frange de l’opposition est animée par un sentiment de supériorité et de mépris vis-à-vis de la grande majorité des Togolais. Elle a toujours les mêmes réflexes, et elle reproduit les mêmes schémas de pensées et les mêmes méthodes d’action, qui ont déjà démontré leurs limites. Le Togo ne s’arrête pas à Lomé et à quelques villes et localités », a fustigé Gilbert Bawara.
Pourtant, dénonce t-il , nombreux sont ceux d’entre eux qui se sont bousculés, qui pour être Premier ministre de transition, qui pour assurer l’intérim de la présidence de la République, qui pour devenir chef d’État à l’issue de la transition.
Pour celui qui se présente comme le confident le plus écouté par le Président de la République, les événements d’août 2017 auraient pu constituer un moyen de pression et conduire à l’accélération et à l’intensification des réformes politiques si la coalition des 14 partis politiques de l’opposition n’avaient pas faire preuve de « jusqu’au-boutisme » et d « intransigeance » .
Cela démontre « l’incapacité de ses leaders à prendre le gouvernement et les autorités au sérieux et à se soustraire de la logique d’insurrection et de renversement des institutions », pense Gilbert Bawara.
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