Kokouvi Massémé est un ancien ministre du gouvernement de la transition dirigé par Joseph Koffigoh en 1991. Vivant depuis plusieurs années au Ghana, le togolais affirme avoir reçu la visite inattendue de certains hommes armés à son domicile dans son pays d’accueil. Dans un communiqué, l’ancien ministre fait le récit des faits tout en demandant aux organisations de droits de l’homme de faire la lumière sur les réelles motivations de cette incursion. Voici le document publié par l’ancien l’homme politique :
Communiqué
Ce jeudi 1er mars aux environs de 6h30, un groupe d’hommes armés, mais en civil, a fait éruption dans mon domicile à Ahiayiboor dans le district de Dzodzé en République du Ghana où je réside depuis un certain moment et pratique des activités agro-économique.
Il s’agit en fait des individus non-identifiés qui étaient arrivés, sans aucun mandat, ont demandé d’après moi. Après avoir fait une visite rendue au chef du village, ils sont revenus à mon domicile et ont commencé par défoncer les portes en désordre. Mes travailleurs et travailleuses étaient horrifiés. Les femmes qui travaillent avec moi étaient cachés dans les chambres. Mais, ces individus ont défoncé les portes sur elles. Il y en a celles qui étaient dans la douche, on a défoncé les portes sur elles.
Il y avait un monsieur qui avait une arme en main et qu’il braquait sur le tout le monde dans la maison. Après avoir fouillé la maison de fond en comble sans me trouver, ils ont fait semblant de laisser auprès du village un document dans lequel il me demande de me présenter au commissariat de police d’Akati.
Akati n’étant pas la juridiction qui couvre Dzodzé, je ne sais pas pourquoi cette demande auprès des autorités policières d’Akati. Pour le moment, je ne sais pas le mobile de cette attaque, mais je lance un appel aux autorités ghanéennes, aux autorités des pays occidentaux, notamment la République Fédérale d’Allemagne qui m’a accordé l’asile politique pour leur dire que ma vie est en danger au Ghana.
Je demande à la Communauté internationale, notamment aux organisations de droit de l’homme d’intervenir auprès du gouvernement ghanéen pour s’enquérir plus de ce qui se passait autour de ma personne.
Fait à Dzodzé, le 01 mars 2018
Kokouvi MASSEME, ancien ministre »
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