Il fait partie des deux plus grands scandales du passage de Ninsao Gnofam au ministère des Transports et des Travaux publics. Moins médiatisées que la route Lomé-Vogan-Anfoin, elle fait aussi l’objet de dénonciation de la presse et des acteurs de la société civile.
Abandonnée par l’entreprise qui n’est pas allé au bout des travaux, le ministre en charge des Travaux publics d’alors comme toujours, a développé devant les députés de la législature sortante des arguments métaphysiques pour justifier ce scandale avant de promettre que les travaux seront confiés à une autre entreprise. Le Boulevard des armées qui part de la Colombe de la paix aux feux tricolores du collègue Protestant est un axe stratégique et commercial, surtout à partir du rond-point de Ramco.
Stratégique parce qu’elle permet de desservir rapidement le CHU-Sylvanus olympio (CHU SO) pour les ambulances et commerciale parce que plusieurs sociétés sont installées tout au long. Ce sont toutes ces activités, surtout commerciales qui ont souffert durant le temps du blocage de la voie pour les travaux. Plusieurs structures, notamment des banques et de grands magasins ont dû résilier les contrats de bail pour s’installer ailleurs. Pour les ambulances, il faut faire de longs détours pour atteindre le CHU-SO.
Les riverains, eux, ne savaient pas à quel saint se vouer, et pendant les saisons de pluies, c’est l’enfer total. Les cris d’alarme de la presse ont tardé à avoir des échos. Mais depuis la semaine dernière, il a été annoncé des travaux urgents pour redonner à ce tronçon sa vitalité d’antan. Et c’est à l’entreprise Midnight SUN du consul de Slovaquie James Victor Sossou qu’est revenue la responsabilité de cette mission pour 8 mois.
Cette entreprise a déjà fait ses preuves sur l’axe Notsè Tohoun, surtout lorsqu’elle a été appelée pour colmater les dégâts de deux autres entreprises qui ont abandonné leurs parts du marché.
Vivement que les travaux avancent et prennent rapidement fin, pour le bonheur des riverains. Il faudra tout de même que les auteurs de ce scandale, notamment l’ancien ministre Ninsao Gnofam puissent répondre de leurs actes. C’est aussi ça, la lutte contre l’impunité.
Source : L’Alternative
27Avril.com