Au devant de la lutte contre le pouvoir des Gnassingbé depuis le début des années 90, Jean-Pierre Fabre n’est plus à présenter. Figure de proue de l’échiquier politique togolais et lieutenant fidèle de Gilchrist Olympio il y a quelques années, il s’est séparé de ce dernier en 2010 pour créer l’alliance Nationale pour le changement (ANC) dont il est le président. Et c’est avec ce parti que Fabre combat le régime de Faure Gnassingbé aussi bien dans les urnes que dans la rue depuis 2010. Alors qu’il ne jure que par l’alternance, l’actuel chef de fil de l’opposition n’a jamais réussi à obtenir ce changement de régime. Candidat aux élections présidentielles de 2010 et 2015, sans succès, Fabre commençait à faire de moins en moins sensation. C’est en tout cas ce que pensent certains Togolais qui estiment qu’il doit en grande partie sa nouvelle santé politique et son retour au devant de la lutte à l’entrée sur scène du Parti National Panafricain (PNP), le parti à l’origine de la contestation du pouvoir de Lomé par l’opposition depuis quatre mois .
Si pour les militants et sympathisants de l’ANC, Jean-Pierre Fabre reste l’homme de la situation, nombreux sont d’autres Togolais qui estiment qu’il doit s’éclipser pour favoriser l’émergence d’une nouvelle classe politique. Toutefois, une chose est sûre, M. Fabre a repris du poil de la bête depuis quelques mois et reste un acteur incontournable dans l’arène politique togolaise. La preuve qu’il ne compte pas quitter la scène politique de si tôt. Au Grand dame de ses détracteurs.
Fabre a-t-il d’une manière ou d’une autre marqué la scène politique togolaise en 2017 ?
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