Pour de nombreux Togolais, surtout les militants et sympathisants de l’opposition, Brigitte Adjamagbo Johnson demeure l’une des femmes les plus courageuses du Togo. Cette image, cette juriste la doit à la lutte qu’elle mène depuis des années pour l’avènement de l’alternance au Togo.
Membre fondateur de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), parti dans lequel elle milite depuis le début des années 90, cette militante des droits des femmes en est devenue la secrétaire générale après le retrait de Léopold Gnininvi (le fondateur) de la scène politique. Depuis, Brigitte Adjamagbo est devenue l’une des figures de l’opposition togolaise et a même été la première femme candidate à l’élection présidentielle au Togo. C’était en 2010.
Aujourd’hui encore, sa notoriété à la tête de la CDPA va en grandissant. La démocratie et l’alternance au Togo sont devenues son cheval de bataille. Cette année, Brigitte Adjamagbo Johnson est plus présente sur la scène politique togolaise que jamais. Présidente du CAP 2015, un regroupement de partis politiques de l’opposition, elle mène la lutte avec ses pairs de l’opposition.
Depuis quelques mois, la « dame de fer » est la coordinatrice de la coalition de l’opposition. Cette coalition est née de la volonté des leaders de l’opposition d’œuvrer en synergie pour la chute du régime de Faure Gnassingbé. Présente sur le terrain à chaque manifestation de l’opposition, Brigitte Adjamagbo ne cède ni au découragement, ni aux intimidations et calomnies. Au contraire, elle est, à travers distributions de tracts et mobilisation porte-à-porte, l’une des personnes les plus dynamiques de la coalition des 14 partis de l’opposition.
Pensez que Brigitte Adjamagbo est la personnalité politique de l’année 2017 ?
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