La coalition des 14 partis politiques de l’opposition sera encore dans les rues de Lomé et des localités de l’intérieur du pays les 31 janvier, 1er et 3 février prochains. Comme à son habitude, le leader du Parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam, vient encore de sortir de son silence à travers un audio.
« Pour les marches des 31 janvier, 1er et 3 février, soyez plus nombreux, femmes, hommes, jeunes de toutes les catégories socio-professionnelles. Avec l’alternance, c’est tout le monde qui gagne. Nous triompherons assurément, nous arriverons à bon port pour la simple raison qu’au départ, nous avons placé notre navire dans le sens du courant contemporain de l’histoire universelle de l’humanité », dit-il.
Selon lui, face à un régime soucieux du bien-être du citoyen, un pouvoir préoccupé par le bonheur des populations, l’opposition n’aurait pas besoin d’organiser des marches pacifiques à travers autant de localités et dans autant de pays sur les différents continents.
« Face à une autorité élue par les citoyens, la barbarie dont nous avons été victimes depuis le 19 août 2017, n’aurait pas eu lieu sans qu’aucun député de UNIR ne lève à ce jour le petit doigt, ne serait-ce que pour défendre les populations qui l’a élu à l’Assemblée nationale. Les populations de certaines localités ont subi le traitement d’une rare violence », a-t-il ajouté.
A en croire M. Atchadam, le pouvoir de Faure Gnassingbé joue les indifférents mais il est rejeté en Afrique et dans toutes les chancelleries occidentales qui sont unanimes sur le fait que le régime de Lomé est une « anomalie » qu’il faut corriger ». Et il n’existe qu’un seul moyen pour y arriver, rassure-t-il : continuer à se battre.
« Nous devons continuer à nous battre jusqu’à la réalisation de notre objectif ultime, l’alternance devant ouvrir la voie à la démocratie dans notre pays et la prospérité pour tous. Nous devons redoubler d’effort et nous résisterons pendant le temps nécessaire », prévient-il.
Tikpi Atchadam se dit certain que les racines du baobab ne tiennent plus. « Par votre engagement, votre détermination et votre action, de pacifiques convaincus, le pouvoir est chancelant malgré l’agressivité et la force affichée », souligne-t-il.
Le leader du PNP n’a pas manqué de dire un mot sur la grogne sociale qui se généralise au Togo. Il appelle le régime à défendre son bilan s’il en a un digne de ce nom. « Le peuple attend un démenti formel de votre part sur les allégations mensongères des professionnels de la santé relativement à leurs conditions de travail, notamment l’équipement de nos soi-disant hôpitaux », dit-il à l’endroit du pouvoir en place.
Point n’est plus besoin selon lui, que le pouvoir de Faure Gnassingbé cherche à distraire l’opinion par des « thématiques sans aucune pertinence ». Car, fait-il savoir, le mécontentement, à la hauteur de la prise de conscience, est général.
Source : Global Actu; Video/Audio : Bill Emile Davolk
27Avril.com