L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a rassemblé à son siège à Lomé, professionnels des médias et responsables des organisations de défense des consommateurs autour du « Rôle du journaliste dans la régulation par la donnée ».
Une initiative à l’effigie d’un Master Class organisé en marge de la Journée Mondiale des télécommunications et de la société à l’information, célébrée le 17 mai de chaque année.
Deux principales tables rondes ont été au cœur de cette rencontre d’échanges entre responsables de l’ARCEP, journalistes et leaders des organisations de défense des consommateurs avec deux thématiques, notamment « Cerner les missions de l’Arcep pour mieux comprendre la régulation par la donnée » et ensuite « Le traitement journalistique des publications (études, enquêtes, communiqués de presse). Le journaliste, un maillon essentiel dans le dispositif de régulation par la donnée ? ».
Abordant la toute première thématique, le Directeur général de l’ARCEP, Michel Yaovi Galley a indiqué que « la notion de donnée est une matière importante » car, précise-t-il, « sans données, on ne peut pas réguler ».
Prenant en compte des pesanteurs tels que les problèmes liés à la qualité de service au Togo, la mauvaise qualité du réseau qui profite aux opérateurs de télécommunications, le premier responsable de l’institution a insisté sur la nécessité de concilier inclusion et innovation afin de réinventer le métier de Régulateur grâce à la digitalisation. Il s’agit pour lui de « faire la régulation par tout le monde au service de tout le monde ». Et ce, en toute objectivité et transparence.
En ce qui concerne la seconde thématique, les discussions sont orientées sur le traitement journalistique des publications (études, enquêtes, communiqués de presse) de l’Arcep, encouragent une résilience de la part des professionnels des médias à travers des articles de fonds. Ainsi, des propositions ont été faites dans ce sens par les participants à l’endroit de l’institution, celle-là même qui se veut plus ouverte envers la corporation journalistique.
« Nous avons besoin des journalistes pour mieux expliquer aux populations, l’enjeu et ce que nous faisons. Il faut faire savoir aux consommateurs que c’est pour eux que nous sommes là et que nous ne sommes pas non plus une machine répressive contre les opérateurs », a signifié Yves Galley avant de préciser que l’Arcep fait d’ailleurs preuve de pédagogie et de patience avec les sociétés.
Il faut par ailleurs noter qu’à l’issue des échanges, une visite guidée du centre de contrôle et de supervision de l’ARCEP a également marquée la journée.
Source : icilome.com