Siege de la CNDH
Dimanche 18 Mars 2018 – L’affaire de présumées violences rapportées dans la nuit du 24 au 25 février à Kparatao, une localité dans la préfecture de Tchaoudjo, continue de faire couler beaucoup d’encre au Togo.
Après le tour des réseaux sociaux, de la coalition de l’opposition, du ministre de la sécurité, d’une mission ghanéenne qui s’est rendue à Kparatao Search Kparatao la semaine dernière, c’est à présent la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) qui est montée au créant pour essayer de replanter le décor et situer les évènements dans leur contexte.
Dans un communiqué rendu public le vendredi dernier à Lomé, la CNDH Search CNDH a démenti l’information selon laquelle de nouvelles exactions auraient été commises sur les habitants de Kparatao. La Commission reconnait qu’il y avait eu bel et bien la présence des militaires dans la localité mais s’oppose à toute allégation de représailles.
Avant d’en arriver à cette conclusion, le président de la CNDH, Alilou Sam-Dja Cissé, a précisé qu’une équipe aux fins d’investigations a été envoyée sur les lieux et que le passage à tabac des populations à Kparatao Search Kparatao est fondé sur des « rumeurs alarmistes de nature à semer la confusion et la psychose au sein des paisibles populations ».
En conviant les uns et les autres à la retenue, la CNDH Search CNDH a lancé un appel à la classe politique et à toute la population togolaise à la modération et à se départir de tout propos ou comportement susceptible de nuire au dialogue politique en cours.
Enfin, la commission a exhorté les protagonistes de la crise politique au Togo Search Togo a savoir le pouvoir du Président Faure Gnassingbé et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition à privilégier la « fibre patriotique » et l’intérêt supérieur du Togo Search Togo aux fins de donner une chance au dialogue.
Mensah, Lomé
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