Couperet sur la presse togolaise. Joël Vignon Egah, Directeur de publication de l’hebdomadaire « Fraternité » n’est plus ! La nouvelle de la disparition du journaliste est tombée en ce début de soirée du 6 mars 2022. Comme une trainée de poudre, elle s’est répandue dans la ville et sur toute l’étendue du territoire, rendant les lecteurs et le public togolais de façon générale incrédules car personne ne s’y attendait.
Ce décès a surpris plus d’un car le journaliste n’était pas malade. Il avait même rendez-vous ce lundi avec son avocat toujours dans le cadre de l’affaire de diffamation qui l’oppose à deux membres du gouvernement.
Selon les informations, Joël Egah était en train de dîner quand il a senti un malaise et a demandé des médicaments. Il serait conduit à l’hôpital. Une autopsie permettra d’élucider les causes réelles de ce décès.
Joël Egah a été incarcéré en décembre 2021, en compagnie de Ferdinand Ayité, à la prison civile de Lomé, sur plainte de deux ministres du gouvernement Dogbé, à savoir Kodjo Adedzé et Puis Agbetomey. Ces derniers accusaient Joël Egah et ses confrères de l’Alternative de les avoir diffamé et porté atteinte à leur honneur. Après quelques jours de détention, sur pression populaire, les deux journalistes ont recouvré leur liberté dans la soirée de la Saint-Sylvestre.
Ainsi trois mois après sa sortie de prison, Joël Egah rendit l’âme. Un décès qui laisse perplexe la presse et pose plusieurs questions sans réponse.
Ces dernières années, Joël Egah et son journal ont été l’objet de plusieurs entraves dans l’exercice de leur fonction dont la convocation à la justice, la suspension…
Avant de fonder son propre organe de presse, Joël Egah a officié plusieurs organes dont radio Nostalgie.
Source : togoactualite / togoscoop
Source : 27Avril.com