Togo-Sociétés de trading : Un comité en charge du suivi des remboursement des adhérents

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Une commission vient d’être créée par le ministère de l’Economie et des Finances. Sa mission, suivre les remboursements des fonds collectés par les sociétés de trading récemment interdites d’exercice.

Un arrêté ministériel, signé par Sani Yaya, porte sur la « création d’un comité chargé du suivi des remboursement des fonds collectés par les structures exerçant illégalement les activités monétaires et financières ».

La mission de cette commission ad hoc présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, souligne l’article 2 de l’arrêté, « consiste à organiser des rencontres avec les responsables des structures concernées, à effectuer des missions de vérification de ces structures, évaluer leur situation financière et leur patrimoine, et arrêter les modalités de remboursement des fonds collectés ».

Composé des représentants de la direction générale des études et analyses économiques; de la direction générale du trésor et de la comptabilité publique; de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO); de l’Inspection générale des finances; de la cellule d’appui et de suivi des institutions de microfinance, d’épargne et de crédit (CAS-IMEC); de la Cellule juridique du ministre de l’Economie et des finances, ce Comité ad hoc « est appuyé par une équipe technique et peut recourir à des personnes ressources dans sa mission », complète l’article 3.

Fin mars 2021, le même ministre a mis fin aux activités des sociétés de trading, de placements exerçant illégalement sur le territoire national. Il est donc reproché à Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB), Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, J-Global Capital de faire des activités auxquelles ils n’ont pas droit, parce que ne disposant pas de l’agrément obligatoire ou de l’autorisation préalable de la BCEAO.

Source : icilome.com