Des leaders de l’opposition togolaise
© koaci.com – Lundi 09 Octobre 2017 – A la veille de l’arrivée de la mission de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le climat sociopolitique est calme et la classe politique dans son ensemble reste dans l’expectative avec beaucoup de vigilance.
Afin de trouver des voies et moyens pour une solution négociée à la crise que vit le Togo, pouvoir et opposition émettent des idées qui convergent vers un dialogue mais pas à n’importe quel prix. Les deux camps ont fait connaitre leur position le vendredi dernier à Lomé à la faveur d’un débat public organisé par l’ONG West Africa Network for Peacebuilding (WANEP-Togo) en collaboration avec le PNUD.
A propos de l’idée du référendum que soutient le parti UNIR au pouvoir, Me Isabelle Améganvi, la présidente du groupe de l’opposition parlementaire ANC, s’est demandée « il faut qu’on s’assied pour en parler à un moment ou à un autre ».
De son coté, Christoph Tchao, le président du groupe parlementaire UNIR a admis que le dialogue est indispensable mais il a exclu toute idée de dialoguer autour du départ de Faure Gnassingbé comme le réclame l’opposition dans ses exigences.
Pour l’option de dialogue, rappelons que la Coordination du Système des Nations Unies, la délégation de l’Union Européenne et des ambassades de France, de la République Fédérale d’Allemagne et des Etats Unis d’Amérique plus la Conférence des Evêques du Togo Search Togo (CET) se sont fait entendre. Le groupe avait demandé aux acteurs politiques de privilégier la voie du dialogue pour parvenir à « l’adoption des réformes constitutionnelles qui permettront de renforcer la démocratie au Togo Search Togo et de préparer sereinement les élections locales et législatives en 2018 ».
La proposition telle qu’elle se présente est partagée par le leader du Parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam, qui a laissé entendre sur une radio à Lomé que si dialogue il doit y avoir, il faudra définir à l’avance les règles et les contours.
Pendant que l’idée d’un éventuel dialogue se profile à l’horizon, une mission de l’Organisation Internationale de la Francophonie est attendue le mardi 10 octobre à Lomé. La mission devra rencontrer les autorités nationales, l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile, les responsables d’institutions impliquées dans la vie démocratique, ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux afin de chercher à savoir dans quelle mesure elle pourrait aider à trouver une solution à la crise qui prévaut dans le pays.
La mission de l’OIF sera à Lomé du 10 au 13 octobre et elle sera conduite par la nigérienne Aïchatou Mindaoudou Souleymane, ex ministre des Affaires étrangères et ex Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire (Chef de l’ONUCI).
La mission que la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean va dépêcher à Lomé a pour devoir d’analyser « le contexte sociopolitique global, et à identifier les secteurs pour lesquels l’action de la Francophonie pourrait être utile à cette étape ».
Mensah, Lomé
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