Invité dans l’émission « D12 » de la radio Pyramide FM ce dimanche, Nador Awuku a relevé essentiellement la recrudescence des « rafles » et des « violences » des forces de l’ordre sur les paisibles populations de certains quartiers périphériques de la capitale togolaise, Lomé. Il est le vice-président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), parti membre de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.
Avec des exemples à l’appui, il a déploré la facilité avec laquelle des individus sont interpellés et retenus en garde-à-vue durant plusieurs heures sans ménagement. En effet, il a relevé les cas d’un meunier, d’une femme enceinte et de deux hommes. Par ailleurs, l’homme politique a indiqué que cette situation a été présentée à la commission de la CEDEAO et aux représentants des facilitateurs lors de la rencontre qui a eu lieu samedi dernier avec les protagonistes de la crise sociopolitique togolaise.
Le cas de deux hommes qui sont à la prison civile de Lomé est particulièrement grave. « L’un des deux a les testicules cassés parce qu’on l’a tellement piétiné, il est très souffrant et l’autre a tellement été tabassé qu’il n’y a pas de partie de son corps qui ne lui fait pas mal », a-t-il indiqué. « Nous avons dit à la délégation de la CEDEAO que pour ces cas, on n’a pas besoin d’aller dans une salle de dialogue pour demander leur libération », a ajouté le vice-président du CAR. Selon lui, le jeu politique ne doit pas s’arrêter aux manifestations, aux arrestations et au plaidoyer.
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