Depuis la publication de la déclaration de la Conférence Episcopale du Togo (CET), le débat continue et les commentaires fusent de partout. D’une part, il y a ceux qui approuvent cette démarche des leaders religieux de l’Eglise catholique et de l’autre, ceux qui ne l’accueillent pas favorablement. C’est dans ce dernier groupe que se trouve le MJPG (Mouvement des Jeunes pour la Popularisation de la Bonne Gouvernance).
Au cours d’une conférence de presse ce mardi, les responsables de ce mouvement se sont interrogés sur les éventuelles significations du préambule de la déclaration des Evêques du Togo : « (…) Si je dis au méchant : “Tu vas mourir”, et que tu ne l’avertis pas, si tu ne lui dis pas d’abandonner sa conduite mauvaise, lui, le méchant, mourra de son péché, mais à toi, je demanderai compte de son sang. Au contraire, si tu avertis le méchant d’abandonner sa conduite, et qu’il ne s’en détourne pas, lui mourra de son péché, mais toi, tu auras sauvé ta vie ». (Ezéchiel 33,7-9) ».
« Qui donc est le méchant et quel est le péché pour lequel il est condamné à mourir ? Au nom de quel peuple parlez-vous ? Quel peuple demande que les réformes soient conformes à la Constitution de 1992 ? Vous êtes-vous assurés que ce peuple pour lequel vous prenez parti est majoritaire au sein de la République ? Au nom de quel principe biblique, la majorité impose-t-elle sa volonté à la majorité ? » : voilà en résumé les questions que les responsables de ce mouvement adressent aux auteurs de la déclaration de la CET. A cet effet, le MJPG trouve que la CET « a raté une occasion en or d’observer le silence ». D’après sa déclaration basée sur des versets bibliques et dont son président, Victor K. Talikpéti, a donné lecture, « la paix sociale sera préservée à tout prix et les réformes s’opèreront dans le respect des Institutions et des lois de la République ».
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