La sortie du ministre Gilbert Bawara à l’issue de la rencontre des protagonistes de la crise politique togolaise avec les facilitateurs de la CEDEAO le mercredi 27 juin est source de polémiques. Il a, en effet, signifié l’organisation des élections au plus tard en novembre 2018. Cette déclaration ne rencontre pas l’assentiment de tous les acteurs. Christian Trimua vole à sa rescousse.
Ayant pris part aux discussions du 27 juin en tant que représentant du gouvernement, le ministre Gilbert Bawara a déclaré en substance : « nous allons œuvrer et travailler pour que d’ici fin novembre 2018, les Togolais puissent aller aux urnes et s’exprimer librement ». Les responsables de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition se sont insurgés et ont réfuté cette date qui selon eux n’est qu’« indicative » et non obligatoire.
« Le ministre Bawara n’a pas dit qu’il y aura élection fin novembre. Il a déclaré qu’une date a été indiquée et a souhaité que tous les acteurs s’engagent à travailler pour qu’on puisse aller à des élections à cette date. Il faut qu’on arrête de mal interpréter ses propos », a défendu ce vendredi Christian Trimua, ancien ministre et Conseiller à la Présidence togolaise dans l’émission « Club de la Presse » sur la radio Kanal Fm.
Par ailleurs, à l’endroit de ceux qui prétendent que le gouvernement se prépare clandestinement pour les élections, il a rectifié : « Je mets au défi ceux qui disent que le gouvernement a continué depuis-là à organiser les élections, de nous apporter un minimum de preuves. Le processus électoral avait été effectivement suspendu à la demande des facilitateurs ».
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