Togo/ Réponse du berger à la bergère: « La position de l’UFC s’explique »

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Le président national de l’Union des Forces du Changement(UFC) a été largement critiqué depuis le début de la crise que traverse le Togo. On lui reproche sa neutralité et son silence face aux tensions. Dans une interview accordée  à Télégramme 228, le secrétaire général du parti Docteur Pierre Sambiani JIMONGOU apporte des éclaircissements sur le sujet.

 
Docteur Sambiani Jimongou  reste catégorique sur la position du parti: « l’UFC ne suit ni les actions des autres partis de l’opposition ni celles de l’UNIR. L’UFC pose et mène ses actions en toute indépendance conformément à sa ligne politique et selon les aspirations du peuple togolais ».
Sur l’accord signé avec le pouvoir en place, le secrétaire du parti a tenu à éclairer l’opinion publique. « Je voudrais à cet effet vous rappeler que l’objectif de cet accord est d’aboutir à une alternance politique pacifique, ce qui veut dire une alternance dans laquelle les membres du parti au pouvoir aujourd’hui qui seront dans l’opposition demain, les membres l’opposition qui seront au pouvoir demain et l’ensemble des togolais puissent vivre dans la paix et en parfaite harmonie loin des affres que vivent les Libyens, Maliens et Burkinabé par exemple. Par ailleurs, je vous rappelle également que les réformes étaient pour l’UFC l’une des priorités de l’accord avec le RPT, et sept ans après il faut reconnaitre que le résultat est décevant et nos militants sont très remontés ».
« Il faut que cela soit clair pour tout le monde, l’UFC n’a pas signé cet accord pour accompagner UNIR et encore moins pour l’aider à s’éterniser au pouvoir. Si l’accord avait été respecté par UNIR on n’en serait pas là », a ajouté le membre de l’UFC.

Sambiani Jimongou  reconnait par conséquent que ce que le peuple demande est légitime et invite la communauté internationale à « encourager les uns et les autres à se mettre d’accord sur un texte consensuel au lieu de mettre de l’huile sur le feu en mettant la pression sur le gouvernement pour qu’il fixe la date du référendum ».

 

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