En plus de devoir maitriser le code de la route, il y a un certain nombre d’éléments qui sont typiques aux routes de la capitale togolaise. Les usagers de la route, notamment les conducteurs de véhiculent doivent compter avec ces facteurs qui ne donnent pas une très bonne image de Lomé, mais qui sont bien réels.
Les passages à niveau
Plusieurs artères des principales routes de la capitale sont traversées par le vieux réseau ferroviaire installé par les colons. Et il est presque impossible de passer à ces croisements de chemin de fer et de la route sans vraiment ressentir des impacts sur son véhicule lorsqu’on est au volant.
Que ce soit au niveau du quartier Hanoukopé, lieu dit Akassimé, ou au quartier Bè Gakpoto yésuvito, ou encore celui de la voie pavée de la gare routière d’Agbalépédo, pour ne citer que ces trois endroits (Il existe bien sûr d’autres dans la capitale), ces passages à niveau demeurent un calvaire permanent pour les usagers de la route.
Il est courant d’observer à ces niveaux de jeunes volontaires qui tentent de juguler les fosses entre le chemin de fer et la route avec des blocs de briques qui à la moindre pluie disparaissent aussitôt.
Les jonctions voies pavées – voies goudronnées
Lomé compte encore de nombreux axes routiers qui sont faits de pavés (bloc de pierre en béton) et constituent des souffre-douleurs pour les usagers. Les boulevards Houphouët Boigny de Bè, Malfakassa de Kpota, le tronçon amoutivé entre la colombe de la paix et le Boulevard du 13 janvier (Dékon), le tronçon GTA – Gare routière d’Agbalepédo sont quelques exemples de voies pavées qui mettent à rude épreuve les véhicules.
Le clou de l’épreuve, c’est le niveau où les voies pavées rencontrent celles goudronnées. Tous les usagers des routes de Lomé savent qu’à ces points, il faut ralentir pour bien tomber dans les tranchées qui s’y trouvent sinon les engins se retrouvent directement au garage.
Quand les amortisseurs sont défectueux, ce sont les passagers des véhicules qui prennent les coups dans leurs corps.
Les feux tricolores défectueux
Sur une période de 3 à 4 mois sur 12, une bonne partie des feux tricolores se trouvant sur l’axe principal de la capitale, c’est-à-dire le boulevard du 13 janvier, se retrouve généralement en panne. Un autre défi majeur pour les conducteurs obligés de faire de la magie pour éviter des accidents.
Donc à Lomé, il faut compter avec l’inexistence des feux tricolores sur certains axes principaux pour rouler. On a tendance à croire c’est une nouvelle règle introduite dans le code de la route au Togo.
Les enfants mendiant aux feux tricolores
Le phénomène de mendicité à Lomé devient de plus en plus intense. Et les lieux où ce spectacle s’observe le mieux sont les feux tricolores de la ville. Lorsque vous conduisez à Lomé, il faut se donner la peine de fermer les vitres de son véhicule sinon le risque est énorme de voir surgir un enfant qui vous crie à l’oreille « grand frère ou grande sœur, donne moi de l’argent pour que je mange ».
Les conducteurs d’engins à deux roues se voient généralement tirés les vêtements par ces enfants dont l’hygiène laisse à désirer.
Passant sous silence les multiples crevasses des chaussés, les dos d’ânes qui ont des aspects des montagnes de la chaîne de l’Atacora, les Togolais semblent s’être accommodés à ces défauts qu’on ne voit plus dans les grandes capitales de la sous-région.
Source: lalternative.info
Source : 27Avril.com