Des leaders du pouvoir et opposition à Lomé
Mercredi 31 Janvier 2018 – Lomé, la capitale du Togo, a connu hier mercredi deux différents rassemblements politiques, l’un organisé par la coalition des 14 partis de l’opposition et l’autre par le mouvements des jeunes du parti Union pour la République (UNIR) au pouvoir.
L’opposition qui manifeste dans le pays depuis plus de cinq mois est retournée dans les rues et a renouvelé à nouveau au point de chute de sa marche à la plage à Lomé ses exigences dont les principales sont le retour à la Constitution de 1992 et le vote des togolais de la diaspora.
Peu avant le début de la première journée de la manifestation de l’opposition, a estimé dans une déclaration sur le réseau Whatsapp que le pouvoir du Président Faure Gnassingbé « joue les indifférents mais il est rejeté en Afrique et dans toutes les chancelleries occidentales qui sont unanimes sur le fait que le régime de Lomé est une « anomalie qu’il faut corriger ». Sans vouloir laisser du répit au pouvoir en place, Atchadam a promis que « Pour l’alternance… nous résisterons pendant le temps nécessaire ».
De son coté, Nathanaël Olympio du Parti des Togolais a expliqué les raisons de leur boycott de la Commission Electorale en ce moment par la raison que «les élections ne sont pas une solution. Le pouvoir appel au référendum alors que le fichier électoral n’est pas clair. Nous n’avons pas envoyé de représentant à la CENI. Notre seule exigence c’est la Constitution de 1992 ».
Pendant ce temps et du coté du parti UNIR au pouvoir, le Mouvement des Jeunes Unir (MJU) a organisé une rencontre d’échanges avec les jeunes à Lomé, lesquels ont été exhortés à s’engager aux côtés du Président togolais Faure Gnassingbé pour la construction d’un Togo Search Togo ouvert et paisible.
Dans son adresse aux jeunes et femmes du parti, Malick Natchaba, le délégué national du MJU, a dans un premier déclaré qu’ils sont les sentinelles du décollage économique du pays et a ensuite invité ses camarades militants à se mobiliser autour des différentes actions du Présideront afin d’apporter leur pierre à l’édification du pays pour la paix.
En somme, disons que la sortie des deux blocs politiques n’est pas fortuite car jusqu’ici chacun campe sur sa position pour le meilleur du pays. Pendant que l’idée de la tenue d’un dialogue piétine et perdure, le pouvoir mieux le gouvernement se montre beaucoup plus volontaire à organiser un référendum constitutionnel alors que l’opposition continue par réclamer le retour à la Constitution de 1992.
Ajoutons que les militants de l’opposition s’apprêtent à redescendre dans les rues ce jeudi 1er février 2018 à Lomé et dans certaines villes de l’intérieur du pays. La même manifestation sera organisée le 03 février dans le pays.
Quant à UNIR, le Mouvement des Femmes Unir (MFU) de cette formation politique organise une prière œcuménique des femmes togolaises pour la paix sur l’esplanade de Canal Olympia à Lomé le samedi 03 février. Au-delà de tout, la sortie des militants vise à apporter leur soutien à la politique de leur champion, Faure Gnassingbé.
En attendant une issue à cette rivalité politique, le Ghana et la Guinée, deux pays ouest africains, qui se sont impliqués dans la résolution de la crise togolaise, s’évertuent à rapprocher la position de l’opposition et du pouvoir pour la tenue effective du dialogue pour de meilleurs lendemains pour le Togo.
Mensah, Lomé
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