Au Togo, les employeurs rencontrent des difficultés à appliquer la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et à ajuster les salaires de leurs employés. Face à cette situation, le Mouvement Martin Luther King de Pasteur Edoh Komi refuse de rester passif. Il lance un appel au gouvernement pour qu’il intervienne afin de garantir le respect du SMIG revalorisé par les employeurs.
TOGO / BILAN : UN AN APRÈS LA REVALORISATION DU SMIG DE 35 000 À 52 500 FCFA !
Le SMIG est passé de 35 000 à 52 500 FCFA depuis le 1er janvier 2023. Un an après, le Mouvement Martin Luther King constate avec tristesse que cette revalorisation reste un effet d’annonces et n’a pas d’incidences effectives sur la vie des travailleurs des catégories professionnelles concernées. Pis, les employeurs en profitent pour menacer de licenciement les travailleurs s’ils continuent de réclamer l’application de cette décision du gouvernement et c’est dans les sociétés de la zone franche que cela se passe souvent.
Malgré les cris de détresse des Togolais, rien ne se fait et tout porte à croire que les décideurs ne semblent pas être concernés. Comment une décision de cette ampleur est foulée impunément aux pieds par les employeurs dont la plupart sont venus de l’extérieur ? Il est clair que l’euphorie et la joie suscitées par cette revalorisation du SMIG auprès des travailleurs du secteur privé togolais n’est que de courte durée. Certains regrettent même cette décision car, elle vient leur compliquer la vie avec les employeurs qui sont constamment sur leurs nerfs. Soit le SMIG est revalorisé et est appliqué, soit il reste à 35 000 FCFA.
Face à ce tableau de désillusion, le Mouvement Martin Luther King attire l’attention du gouvernement sur l’attitude cynique des employeurs qui refusent systématiquement d’appliquer le nouveau SMIG et espère qu’il va tirer les conséquences de cette défiance.
Lomé, le 25 février 2024
*MMLK – La Voix des sans voix*
Source : icilome.com