Des militants de l’opposition ce mardi à Lomé
Mardi 07 Novembre 2017 – Les militants de l’opposition au Togo Search Togo sont descendus dans les rues de Lomé, la capitale du pays, pour réitérer une fois leurs exigences dont les principales demeurent le retour à la Constitution de 1992, la révision du cadre électoral, l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger … et l’arrêt des arrestations, des poursuites et des violences. La marche qui a eu lieu ce mardi marque la première journée des trois jours des manifestations nationales prévues par l’opposition
Dans le message livré aux manifestants, Fabre a remercié tous ceux qui ont marché le mois dernier car a-t-il souligné c’est grâce à leur détermination que l’interdiction de marche pendant les jours ouvrables a été levée.
Pour ce qui est de la levée du contrôle judiciaire qui le frappe depuis bientôt 5 ans, Fabre tout en appréciant la démarche des autorités a expliqué que « ce contrôle judiciaire est arbitraire. Si on parle des mesures d’apaisement, je pense qu’il faut prendre toutes les mesures pour annuler la poursuite judiciaire ».
Dans la capitale, la marche a drainé plus centaines des militants des 14 partis de l’opposition, lesquels se sont vêtus pour la circonstance des couleurs multiformes dont les dominantes sont l’orange et le rouge. A la différence de Lomé, la marche prévue dans des villes comme Sokodé et Bafilo n’a pu avoir lieu pour cause de la présence des forces de l’ordre qui ont empêché tout regroupement.
Selon Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition togolaise, qui s’est exprimé au point au point de chute de la marche à la plage à Lomé, » les marches ont été empêchées aussi bien à Sokodé, à Bafilo, à Aného et à Kpalimé « .
A propos de Sokodé, Ouro-Akpo Tchagnao, le député de l’opposition ANC a signalé dans la matinée la présence des militaires dans la ville, une situation, qui a rendu impossible tout regroupement des manifestants.
Sur les causes de l’impossibilité de la tenue des marches à Sokodé et à Bafilo, le ministre togolais de la Sécurité et la protection civile, Colonel Yark Damehame a déclaré à la radio BBC qu’il est plus judicieux et prudent d’interdire les manifestations car des armes sont en circulation dans les deux localités. Derrière l’interdiction, le ministre a évoqué le cas des armes avec munitions qui ont emportées par des militants.
Rappelons que pour le premier jour de cette marche à Lomé, les militants de l’opposition ont arrêté un jeune qui avait sur lui une arme blanche. Le jeune a été remis à la police pour être entendu.
Pour le mercredi 08 novembre, le deuxième jour de la manifestation, Jean-Pierre Fabre Search Jean-Pierre Fabre a annoncé la tenue d’une conférence de presse dans la matinée avant la marche. L’opposition pourrait donner une suite aux mesures prises par le gouvernement en vue de faire revenir la quiétude dans le pays.
Mensah, Lomé
Ou Apple (cliquez et installez-la sur votre iPhone ou iPad)
Koaci.com