Togo – Réseau QNET : plus de 100 jeunes Béninois arrêtés par la police

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Au moins 120 jeunes Béninois, membres du Réseau QNET, ont été interpellés il y a quelques jours par les forces de l’ordre et de sécurité togolaises, rapportent nos confrères de ce jour.

Selon la source, ces jeunes ont été recrutés dans le réseau QNET au Bénin par une connaissance commune qui leur aurait fait payer des sommes allant de 300 000 Fcfa à 480 000 Fcfa comme droit d’adhésion.

Ils ont ensuite été affectés au Togo, plus précisément à Atakpamé et ses environs dans la région des Plateaux, afin de convaincre à leur tour la population à engager leurs fortunes dans l’aventure QNET, précise la source.

L’aventure aura été ambiguë pour ces jeunes Béninois qui ont finalement été arrêtés par la police togolaise. Interrogés, certains d’entre eux ont confié avoir versé 480 000 Fcfa en espèces depuis deux mois, mais n’ont gagné que 18 000 Fcfa, et ce, en monnaie électronique.

Une arnaque à la séquestration bien organisée

Pour la source, le procédé de ce réseau d’arnaques consiste à convier plusieurs jeunes béninois, togolais, ghanéens et ivoiriens dans les pays de la sous-région en mettant en avant la possibilité pour eux de trouver de l’emploi. Mais avant, ceux-ci sont obligés de verser jusqu’à 600 000 Fcfa aux membres du réseau.

 

Une fois qu’ils se retrouvent hors de leur pays, ils sont dépouillés de tout ce qu’ils possèdent, indique la source. Séquestrés, ils n’ont nulle autre issue que de faire venir dans le réseau d’autres jeunes à qui ils font croire qu’il y a des possibilités de travail ou d’investissement. Le cercle devient ainsi infernal.

Dans le cas d’espèces, les autorités togolaises citées par la source, confient qu’Interpol Cotonou a été saisi pour toutes fins utiles.

Plusieurs jeunes togolais, selon la source, se trouvent dans le même cas au Ghana, et sont dans l’impossibilité de regagner le Togo parce qu’ils auraient tout perdu dans l’aventure Q-NET.

Il est de bon ton que les autorités béninoises, togolaises, ghanéennes et ivoiriennes réfléchissent sur cette question et trouvent une solution à ce phénomène qui tend à devenir la gangrène de la sous-région, conclut la source.

Source : l-frii.com