Des militants de l’opposition à Lomé
Vendredi 09 Mars 2018 – Les manifestations des rues prévues par la coalition de l’opposition togolaise la semaine prochaine ne se tiendront pas comme prévues.
En effet à l’issue de leur entrevue le mercredi dernier à Accra avec le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo, par ailleurs le facilitateur dans le dialogue politique, la coalition a décidé de reporter ses manifestations de quatre jours, le temps que les divergences qui ont vu le jour dans l’intervalle des discussions soient aplanies.
Selon la coalition, le report d’une semaine de ses manifestations vise à donner du temps au Président Akufo-Addo qui voudrait concerter le gouvernement togolais au sujet de la poursuite unilatérale du processus électoral.
Le mécontentement de l’opposition est dû en grande partie à la nomination par le gouvernement des présidents des Commissions électorales locales indépendantes (CELI). Partant de ce point, la coalition a prétexté qu’il y a eu une rupture d’engagement de la part du gouvernement par rapport au dialogue.
Un peu avant que l’opposition ne se prononce sur l’issue de sa rencontre avec le facilitateur, un débat s’était installé à Lomé sur la véracité ou non des violences a Kparatao, une localité de la préfecture du Tchaoudjo d’où est originaire, Tikpi Atchadam, le leader du parti PNP.
Suite à la conférence de presse tenue le mardi dernier à Lomé par le ministre de Sécurité pour démentir les rapports faisant état de violences à Kparatao, un faux communiqué attribué a l’opposition a circulé hier jeudi sur les réseaux sociaux. En dénonçant le faux communiqué, la coalition déclaré qu’elle ne se reconnaît pas dans la publication qui circule sur les réseaux sociaux faisant croire qu’elle aurait été « mal informée par la presse locale et internationale et les réseaux sociaux » sur les événements survenus à Kparatao.
Enfin pour la prochaine reprise des discussions, Akufo-Addo a souligné la nécessité pour les parties impliquées dans la résolution de la crise politique au Togo Search Togo à maintenir ouverte la porte au dialogue. Il a par la suite souhaité que les parties ne se présentent pas aux pourparlers avec des positions arrêtées. Le consensus est donc toujours prôné pour sortir de la crise.
Mensah, Lomé
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