Une réunion préparatoire devant accoucher d’un probable dialogue entre l’opposition et le pouvoir s’est tenue dans un grand hôtel à Lomé, sous la conduite d’un émissaire du président Ghanéen Nana Akufo-Addo. Une discussion motivée par le fait précise-t-on que la situation qui prévaut au Togo inquiète toute la sous-région ouest-africaine.
« Le mandat a été donné au président ghanéen par ses pairs de la sous-région et a démarré depuis quelques jours à prendre langue avec l’opposition et le pouvoir en place au Togo ici et au Ghana. Nous croyons fort que le temps est maintenant propice pour démarrer le dialogue entre les deux parties », a confié à la rédaction d’Africa rendez-vous, sur place, le ministre ghanéen de la sécurité Albert Kan-Dapaah.
« Nous avons discuté des contours de ce dialogue avec l’opposition et nous allons faire autant avec la le côté pouvoir et nous sommes convaincus que nous trouverons un consensus sur le quand, comment le lieu de ce dialogue », a renchéri, l’envoyé spécial du président du Ghana.
Aussi, le chef de la délégation ghanéenne a précisé que la situation au Togo inquiète tous la sous-région ouest africaine.
Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition précise aussi la rencontre s’était focalisée sur les préliminaires du dialogue et n’as pas voulu donner plus de détails. « Nous avons fait des propositions, la délégation ghanéen va les présenter au pouvoir en place et on verra la suite », a-t-il conclu.
Depuis le 19 Août 2017, le Togo s’est embourbé encore dans une crise politique. L’opposition qui réclamait le retour à la Constitution de 1992 alors que le pouvoir annonçait une marche vers la Vème république, sinon, le départ de Faure Gnassingbé.
Des manifestations de rue ont été réprimées dans le sang, faisant une vingtaine de morts.
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