Les périodes de fin d’année qui correspondent à des moments de festivités, sont également un temps de forte consommation. L’euphorie des fêtes diminue l’attention des populations sur l’état des produits, notamment leur date de péremption et leur valeur nutritionnelle.
L’année 2022 tend inexorablement vers la fin avec des émulations au sein de toutes les couches sociales. Cette période est marquée par une augmentation particulière de la consommation. Aussi les opérateurs économiques et importateurs de produits de consommation n’hésitent pas à inonder les marchés de divers articles. Boissons sous différents empaquetage, boites de conserves, produits congelés et surgelés sont déversés sur le marché togolais.
Malgré la crise sociale qui frappe de plein fouet les populations, il est évident que chaque Togolais essaiera tant bien que mal de remplir son panier pour se réjouir. Cette situation de grande pauvreté rend vulnérable la population qui se retrouve exposée à toute sorte de produits, même ceux dont la valeur nutritionnelle est nulle voire dangereuse pour la santé.
Elle est également une aubaine pour les importateurs véreux dont le seul but est de remplir leurs comptes en banque. La baisse continuelle du pouvoir d’achat, un phénomène auquel le gouvernement n’arrive guère à trouver de solutions idoines, risque de conduire à des problèmes de santé si d’aventure aucune mesure n’est prise pour mieux contrôler les produits de consommation en cette fin d’année.
C’est le lieu d’appeler les associations de consommateurs œuvrant dans tout le Togo (et non seulement à Lomé) de commencer des campagnes de contrôle sur les produits entrant sur le marché togolais. Il est nécessaire pour le bien des populations que le ministère en charge du Commerce convie lesdites associations à des séances de réflexion pour œuvrer de concert dans cette mission.
A défaut de relever le pouvoir d’achat des Togolais, il faut néanmoins les préserver des produits douteux ou périmés.
Source : icilome.com