Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Il faut peut-être en rire tout simplement parce que c’est vraiment ridicule en fin de compte. Hier, ce fut deux militaires disait-on décapité suivi d’incendies d’immeubles qui abritent les services publics et tout ce qui a suivi notamment l’État de siège qui règne sur Mango, Bafilo et Sokodé, sans oublier Lomé. Aujourd’hui, c’est la peinture manu-militari du siège du PNP en blanc, opération supervisée par des militaires cagoulés, des kalashilikov aux points. Et sans surprise, pendant qu’on y pense, c’est le siège du RPT/UNIR qui aurait pris feu. Oui, il s’agit bien du conditionnel parce que, l’incendie est une chose et sa nature une autre.
Ces faits récents qui ébranlent la ville assiégée de Sokodé.
Ce n’est un secret pour personne que le siège dont il est question avait déjà été incendié et depuis lors, il a toujours été gardé par des militaires.
Selon nos informations, contrairement aux accusations fallacieuses portées contre les militants du Parti National Panafricain (PNP) sous prétexte d’un acte de vengeance en réaction à la peinture en blanc de leur siège naturellement en rouge, le ver se trouverait dans le fruit, comme ils savent toujours le faire au RPT/UNIR.
Plus de 10 millions avait été débloqué à une entreprise du cercle vicieux pour la réfection de l’immeuble qui est d’ailleurs une location. Plusieurs mois après, sans une grande avancée dans les travaux, l’entreprise aurait été interpellée pour savoir les raisons qui empêchent l’évolution des travaux. On en est là quand curieusement, l’opération de repeinte du siège du PNP est suivi de l’incendie de celui du RPT/UNIR, un bon mobile pour l’entreprise puisqu’il peut se targuer des réalisations qui ne sont plus vérifiables.
Dommage que le RPT/UNIR cherche loin ce qui est si prêt et dans son rang, vu les facteurs qui entourent ces tristes scènes.
Présence de militaires, incendies, même méthode forcément même auteurs.
Qui sont-ils alors? Pas difficile à trouver surtout que tout le monde connaît leur mode opératoire. C’est ainsi que vit le Togo dans une forêt de voyoucratie et de banditisme couplé notamment de mensonge, érigés en règle de gouvernance.
Le Togo est ainsi transformé en une jungle où les armes et leurs porteurs font la loi.
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