Dans sa parution N°744 de ce mardi, le bi-hebdomadaire togolais « l’alternative » révèle que le président national du parti Union des Forces du Changement (UFC) a des soucis de santé. Son état de santé se serait dégradé suite à une vive discussion qu’il aurait eue avec des membres du parti au pouvoir concernant le refus de son représentant à quitter la CENI. L’information est toutefois battue en brèches par l’un des responsables du parti UFC. Gilchrist Olympio serait dans la capitale française pour une toute autre raison…
Selon l’alternative, le président national de l’UFC, Gilchrist Olympio, a eu un entretien avec le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, accompagné de plusieurs « barons » du pouvoir. Les discussions, fait savoir le journal, ont été relatives à l’accord politique que le Rassemblement du peuple togolais (RPT), aujourd’hui UNIR et l’UFC ont signé le 26 mai 2010.
L’alternative soutient que le pouvoir menace son partenaire de couper les dotations qu’il lui accorde, évaluée à 50 millions de francs CFA par trimestre à Gilchrist Olympio, selon les révélations du journal. Les lignes du journal font comprendre que le débat a été très tendu au point où l’homme de plus de 80 ans n’a pas pu supporter, il a donc fait une crise quelques heures plus tard et a été rapidement évacué sur paris.
« Faux », riposte un responsable de l’UFC. Selon ce membre du premier parti de l’opposition contacté par le media « Global Actu », « Gilchrist Olympio se trouve actuellement à Paris mais pour d’autres raisons. Il s’agit de voir sa famille et saisir l’occasion pour faire des examens et contrôles médicaux qu’il devrait faire depuis mais qu’il remettait toujours au lendemain ».
Le président national de l’UFC sera bientôt au pays, a rassuré ce dernier.
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