Par Marcelle Apévi
La ville de Sokodé était en effervescence samedi dernier. Avec une dominante couleur rouge, la confusion était née. D’aucun se demandait si le bélier noir allait faire une descente dans l’arène pour tenter d’expliquer aux kotokolis et alliés, les fallacieuses raisons de son retour avec, dit-on, LA MÉTHODE.
Non et non, ce n’était nullement le bélier noir. C’est plutôt le président du Parti National Panafricain (PNP), Tchikpi ATCHADAM qui, du retour de sa tournée européenne, réchauffer les coins et pousser ses frères du Tchaoudjou a un repli identitaire.
Une foule immense vêtue du rouge a pris d’assaut le stade de Sokodé pour signifier leur adhésion à la politique de leur frère.
Cette méthode rentre dans le cadre de son appel à la mobilisation des populations par les hommes politiques, chacun dans sa localité afin d’aboutir à une révolution pacifique qui va déraciner le pouvoir cinquantenaire et dictatorial des Gnassingbé.
Cette stratégie répond à l’expression de la majorité des togolais qui souhaite voir l’opposition togolaise faire *autre chose* que la politique d’échec permanent Jusque-là pratiquée par celle-ci.
Inutile de faire le tour des radios pour vociférer et chanter des insultes. La lutte nécessite d’autres stratégies qui vont permettre de mettre fin à cette léthargie.
Avec cette mobilisation d’hommes et femmes vêtues du rouge, la vedette est ravie au Comité d’action pour le Renouveau (CAR) décrédibilisé par ce honteux retour du vieillissement de l’homme politique, Me Yaovi Agboyibor.
Le rouge n’appartient donc plus au CAR, mais au PNP qui en fait pour l’heure, bon usage.
Togo-Online.co.uk