Arrêtés et déposés pour « groupement de malfaiteurs et tentatives d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État », Brigitte Kafui Adjamagbo et Gérard Djossou seront en interrogatoire, ce vendredi 11 décembre, devant le Doyen des juges d’instruction. Mais déjà à la veille, la Conférence des Évêques du Togo (CET) s’interdisent de croire à l’implication des mis en cause et plaide pour leur libération.
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En effet, statuant sur le sujet, lors de leur 123ème Session ordinaire, les évêques du Togo indiquent que « la connaissance que nous avons de cette femme, le message reçu de sa part et les témoignages recueillis à son sujet nous interdisent de croire en une implication de sa personne dans un présumé plan de déstabilisation du Pays ».
Ainsi, Mgr Benoît Alowonou et ses pairs Évêques réitèrent leur engagement en exhortant, une fois encore, tous les acteurs de la vie sociopolitique du Togo à « œuvrer au rétablissement de la confiance, à la promotion de la justice et de la paix sociale ainsi qu’au plus grand bien du peuple ».
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C’est à ce titre que la CET « … sans remettre en question les investigations en cours, vient plaider en faveur de la remise en liberté de Madame Brigitte Kafui ADJAMAGBO-JOHNSON ainsi que de Monsieur Gérard DJOSSOU et du prophète Esaïe DEKPO », lit-on dans le communiqué.
À cette requête, les Évêques du Togo associent, toute personne interpelée, à différents moments, dans le cadre de manifestations politiques, et dont la libération contribuerait certainement à la décrispation du climat sociopolitique du Togo.
Source : Togoweb.net