Le 14 avril prochain, le parti Union pour la République (pUNIR) de Faure Gnassingbé va souffler ses 5 ans d’existence. Mais chose curieuse, la tête du parti est toujours occupée par un bureau provisoirement « définitif». Le parti qui est né sur les cendres fumantes du Rassemblement des « Patapato » du Togo (Rpt) n’a toujours pas trouvé de temps pour organiser un congrès et mettre sur pied un bureau définitif.
A y voir de près, ce n’est pas seulement la tête du parti qui baigne dans le provisoire, puisque son logo aussi est toujours en cours de téléchargement. Les deux pattes du pigeon blanc sur fond bleu ne sont jamais parvenues à pousser. Comme quoi, à UNIR, on aime le provisoire. Même le 1er Vice-président du parti Georges Aïdam « adore » les vestes provisoires, semble t-il.
Depuis 5 ans, ce parti n’a pas aussi réussi à sortir « provisoirement » les Togolais de la vallée de misère dans laquelle le régime les a propulsés depuis des décennies. Les promesses faites dès la naissance du parti sont elles aussi « provisoirement inaccessibles ». «Le nouveau parti vise à offrir aux Togolais un nouveau cadre d’expression politique qui leur permettra de fédérer toutes les énergies, au-delà des clivages politiques, sociaux et religieux, en vue de bâtir un Togo nouveau dans l’union, la concorde nationale et la prospérité », indiquait le communiqué final du parti. Rien que du bluff. En tout cas, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Le défunt RPT ayant transmis les gènes de fraudes électorales à UNIR, le nouveau parti a réuni à « voler » systématiquement toutes les élections organisées au Togo (législatives de 2013 et présidentielle de 2015). Le pays même est dirigé dans le provisoire. Rien ne marche.
Source : Liberté
27Avril.com