Au total 27 personnes ont été arrêtées le 19 août dernier lors des affrontements suscitées par la manifestation du Parti National Panafricain. Ces personnes ont comparu ce mardi devant le tribunal de Lomé. A l’issue de la comparution, 10 personnes ont été relâchées, les 17 autres ont été condamnées à 12 mois de prison avec 6mois de sursis.
Ils sont accusés de troubles à l’ordre public et de destructions de biens publics . Pour cause, le 19 août dernier ces manifestants ont répondu à l’appel du parti national panafricain à descendre dans les rues pour exiger le retour à la constitution de 1992. Les affrontements qui ont découlé ont permis de mettre la main sur 27 d’entre eux.
Détenus depuis plusieurs jours, ces derniers ont connu leur sort ce mardi. Dans son réquisitoire, le Procureur, a demandé la relaxe pour 10 personnes jugées non coupables. Les 17 autres devraient être condamnées à 12 mois de prison avec 6 mois de sursis. Réquisitoire que le juge a retenu.
Pour Me Dodji Apevon , avocat en charge de l’affaire, cette peine est empreinte d’injustice. « Si les 27 personnes sont arrêtées pour les mêmes faits, nous ne comprenons pas pourquoi certaines sont relâchées et d’autres condamnées. Nous avons demandé au juge de relâcher toutes ces personnes détenues parce que la preuve matérielle de ce dont on les accuse n’a pas été établie mais pour une fois, la justice n’a pas été au rendez-vous », a laissé entendre l’homme de droit.
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