Arbitrairement arrêté, jeté en prison, libéré, puis contraint en exil par le régime RPT-UNIR au lendemain de la présidentielle de 2020, l’opposant Agbéyomé Kodjo avait saisi la Cour de justice de la CEDEAO pour dénoncer des procédures judiciaires « musclées » engagées contre sa personne.
On se le rappelle. Les avocats de l’ancien Premier ministre avaient formulé deux requêtes auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO pour dénoncer un harcèlement judiciaire orchestré par le pouvoir de Lomé contre leur client. La première était relative à la violation des « droits » de leur client dans le cadre de la levée de son immunité parlementaire. Et la seconde pour une suspension provisoire de la procédure pénale que le régime a initiée contre lui.
Les avocats avaient condamné un scénario malsain de la part de la justice togolaise dans cette affaire, précisant qu’ils sont dans l’attente d’une réponse de la Cour de justice de la CEDEAO.
Justement. Un an après cette saisine, la Cour de justice de la CEDEAO a décidé de se prononcer. A en croire les responsables de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK), c’est ce vendredi 29 octobre 2021 même que cette Cour va statuer sur le dossier.
« La récente condamnation du Togo pour torture par la Cour de justice de la CEDEAO en dit long sur le respect des droits de l’Homme dans notre pays. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il est attendu le 29 octobre prochain (Aujourd’hui, Ndlr) le jugement de ladite Cour sur les procédures judiciaires diligentées contre le Président démocratiquement élu depuis mars 2021 », peut-on lire dans la déclaration liminaire ayant sanctionné la conférence de presse de la DMK, mercredi à Lomé.
Mais la question est de savoir si la Cour de Justice de la CEDEAO donnera une suite favorable à ces deux requêtes formulées par l’opposant Agbéyomé.
Wait and see.
Source : icilome.com