Maintes fois, les autorités togolaises ont été sommées de fermer définitivement la prison civile de Lomé. Raison, ce cachot ne répond pas aux standards internationaux. Seulement, le gouvernement togolais n’en a cure.
Dans cette deuxième partie de l’émission « L’Autre Journal » N°128, consacrée à la grâce présidentielle accordée à plus de 300 délinquants de droits communs (pas un seul prisonnier politique gracié), la question de la fermeture de la prison civile de Lomé refait surface. Les confrères Isidore Kouwonou, Ferdinand Ayité de « L’Alternative » et Francisco Napo-Koura du journal « Tampa Express » en parlent.
« A plusieurs reprises, il a été demandé à l’Etat togolais de fermer cette prison civile de Lomé. Et moi, en termes de visibilité et d’harmonie, cet entrepôt colonial qui est devenu la prison ne doit pas rester là-bas. Il faut détruire tout ça, mettre des immeubles ou un hôtel de haut niveau. Ce cadre-là salit l’environnement. Parce que vous avez des ministères qui sont à côté, le palais de justice, le consulat, la présidence qui n’est pas loin, l’école emblématique La Marina. Si nos autorités ont de vision, elles iront dans les périphéries de Lomé où elles vont construire une prison moderne sur 10 hectares et on ferme ce truc-là qui est un enfer sur terre », a souligné Ferdinand Ayité.
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Source : icilome.com