La Cour de justice de l’espace communautaire va donner son avis sur la légalité ou non de la candidature de Faure Gnassingbé pour la présidentielle qui s’est déroulée il y a deux ans.
En 2020, le fils d’Eyadema Gnassingbé, président du Togo sans discontinuité pendant trois mandats, dépose son dossier pour briguer un quatrième.
Selon une partie de l’opposition, incarnée par l’Alliance nationale pour le changement (ANC), celui qui est arrivé au pouvoir à la suite de la mort de son père le 5 février 2005, n’a pas le droit de rempiler.
Devant la Cour constitutionnelle, Jean-Pierre Fabre, porte-drapeau du parti à la couleur orange, demande qu’elle annule “purement et simplement l’article 158 alinéa 2 (nouveau) de la Constitution du 14 Octobre 1992, comme délibéré et adopté suivant une procédure arbitraire non prévue et de déclarer en conséquence, Monsieur GNASSINGBE Faure Essozimna inéligible pour l’élection présidentielle du 22 février 2020, pour avoir déjà fait plus de deux mandats présidenties de 5 ans”.
La requête est rejetée. Ce qui ne surprend pas l’ANC, considérant la Cour constitutionnelle comme une institution aux ordres.
Le 7 février 2020, ce parti de l’opposition saisit la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Celle-ci annonce, deux ans après sa saisie, qu’elle travaille sur la question et qu’elle rendra sa décision le 17 juin prochain.
Source : icilome.com