Il a fait le tour d’Europe pour démontrer aux partenaires du Togo, avec preuve à l’appui, qu’il a toujours été le « vrai vainqueur » de ces deux présidentielles (2010 et 2015), mais il n’a pas eu gain de cause.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la fraude électorale au Togo n’est pas un secret pour Jean-Pierre Fabre et ses lieutenants. Mais en croire Patrick Lawson, si l’ANC n’a pas pu soutenir la DMK dans le cadre de cette élection présidentielle du 22 février, c’est parce qu’il revient à la DMK, placée en deuxième position, de défendre elle-même la vérité des urnes. Personne ne viendra le faire à sa place.
« Après le 22 février, nous nous sommes imposés un silence, le sens de ce silence, c’est que nous, nous respectons le verdict des urnes, il revenait à ceux qui étaient devant nous de mener les discussions comme ils l’entendent », a lancé le 1er Vice-président du parti.
Et de poursuivre : « Les résultats tels qu’ils sont sortis, donnaient le MPDD (DMK, ndlr) devant nous, il leur revenait de discuter ou de se battre pour la vérité des urnes, nous ne sommes qu’en troisième position, c’est pour toutes ses raisons que nous gardons le silence pendant 8 mois pour les laisser faire ».
Précisons que le parti ANC a été un grand perdant de la dernière présidentielle du 22 février. Le parti qui occupe toujours la deuxième place, malgré la fraude électorale, est classé cette année en 3ème position avec 4 % de suffrage, loin derrière Faure Gnassingbé (le gagnant avec 72%, selon la Cour constitutionnelle) et Agbéyomé Kodjo (2ème avec 18 %).
Godfrey A-
Source : icilome.com