Conformément à la date fixée par la CEDEAO dans sa feuille de route pour une sortie de crise au Togo, dans moins de quatre (4) mois, les togolais seront appelés aux urnes pour choisir leurs représentants au nouveau parlement. La CENI accélère les préparatifs, la Coalition des 14 continue de bouder, le parti au pouvoir fait ses manœuvres, la CEDEAO tarde à envoyer ses émissaires : un tableau qui ne présage rien de bon pour l’opposition.
Après la publication de la feuille de route de la CEDEAO, la Coalition des 14 partis de l’opposition n’a pas manqué d’exprimer sa déception quant au contenu du document. Pour le gouvernement, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a donné le feu vert pour les législatives et il n’y a plus de temps à perdre. Prétextant que la date du 20 décembre fixée par la CEDEAO ne permet pas de réformer en profondeur le fichier électoral, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’engage dans les préparatifs des législatifs. A quoi joue la CEDEAO ?, serait-on tenté de demander.
Pendant que les responsables des 14 partis membres de la Coalition de l’opposition multiplient les sorties pour dénoncer l’organisation unilatérale des législatives, les derniers réglages sont en cours pour que les togolais puissent aller aux urnes le 20 décembre prochain. Malgré les appels au secours lancés par la C14 à l’endroit de la CEDEAO, les émissaires de l’institution sous-régionale trainent le pas. Viendront-ils sermonner la CENI et lui ordonner de surseoir à l’organisation des législatives ? Pour Gilbert Bawara, c’est un rêve qui ne sera jamais réalité. Les partis membres de la Coalition, qui s’entredéchirent par rapport à l’attitude à tenir pour la participation aux élections, seront-ils contraints de prendre le train en marche ?
Réagissez sur : http://www.africatopforum.fr
TogoTopInfos.com