Je n’ai pas arrêté d’alerter mes compatriotes sur le rôle sécuritaire que jouent les services de sécurité israéliens pour le maintien sur le trône de Faure Gnassingbé. Et ce rôle est crucial dans la répression à Lomé de la manifestation du 07 septembre 2017 et de tous les dégâts qui suivent.
La force de répression togolo-israélienne en oeuvre à Lomé, 8 septembre 2017 | Photo : Daniel Eddeh
Des caméras ont été placées depuis quelques moments à certains points névralgiques de notre capitale Lomé dans l’optique de la lutte antiterroriste (sic).
Il s’avère aujourd’hui que ces caméras servent à espionner les manifestations, étudier les positionnements afin d’élaborer les plans d’attaque et de dispersion. Et c’est cela qui a joué efficacement dans la répression sanglante que nous connaissons.
Elles sont essentiellement trois ces caméras : La première est placée sur l’immeuble SANYA au quartier Déckon où avait lieu le grand rassemblement; La deuxième sur le grand bâtiment du Lycée de Tokoin donnant sur la Colombe de la paix et le dernier au-dessus du feu tricolore de la Lonato.
Le visionnage des images de ces caméras surtout celles de Déckon et celle du Lycée de Tokoin ont permis aux Israéliens d’étudier avec les responsabilités sécuritaires de Faure Gnassingbé les moyens d’attaque afin de pouvoir disperser si vite cette marée humaine.
Pour que cette lutte enclenchée soit efficace et pour permettre de nouveaux attroupements, il est impératif de les saboter afin d’en finir avec ce régime.
L’étude des images des caméras ont permis de prendre les manifestants en sandwich à partir de l’immeuble Fiata, du rond point de la Fontaine Lumineuse, de l’immeuble Eda Auba et de l’avenue Maman Ndanida côté Rex.
Il faut donc neutraliser ces caméras et redemander un blocage complet de la capitale afin d’obliger Faure Gnassingbé à déguerpir, lui qui est déjà si affaibli et son pouvoir très ébranlé.
Partout dans le pays au moment où j’écris ces lignes, la guérilla bat son plein et les confidences confirment que les militaires sont à bout physiquement et moralement.
Portons la dernière estocade. découragement n’est pas togolais.
Luttons Sans Défaillance!!!
Anani Sossou
TogoActualité.com