Lorsqu’en 2014, Faure Gnassingbé, inaugurait le terminal à container LCT (Lomé Container Terminal), tous les Togolais ont cru au décollage économique du Togo par le lancement de l’un des projets d’envergure à l’instar du nouvel aéroport de Lomé qui donne un rayonnement mondial à notre pays.
Allant à contre-courant des objectifs de nos autorités et du travail de titan effectué par ses prédécesseurs qui ont travaillé dur depuis la phase projet jusqu’à la mise en exploitation de ce terminal qui fait la fierté du Togo, le libano-belge, Rachid Baho depuis sont arrivé au Togo, a érigé en règle de management, le harcèlement et les pressions moral, le chantage, le népotisme, la xénophobie, le racisme les conflits d’intérêts et le transfert illicite des dividendes comme mode de gestion de la plateforme.
En effet, même si on peut lui reconnaitre le mérite d’avoir fait augmenter significativement le volume de traitement des conteneurs manutentionnés et cela au prix de nombreux sacrifices des agents d’opération, Monsieur Rachid Baho se comporte en Ayatollah venu pour émettre des « fatwas » à LCT.
Il a réussi en l’espace de 3 ans, à tisser comme une pieuvre son réseau de sociétés et de personnes qui lui sont obligées.
La société ALEXIIFI (www.alexiifi.org) dont le siège est en Egypte, spécialisée dans le négoce des céréales et notamment le blé, et la société UMTS ayant son siège au Liban, sont devenues les principales intervenant sur le terminal pour la maintenance des grues et engins de manutention. Alors que ces deux sociétés n’ont aucune expérience et expertise pertinente dans le domaine portuaire. Par le jeu de montages juridiques douteux, ces deux sociétés sont reliées à Monsieur Rachid Baho. Elles LIVRENT et SURFACTURENT les pièces de rechange et les services jadis livrés par la société PASICO Ltd dont Monsieur Rachid BAHO n’a pas hésité à résilier le contrat alors que celle-ci a toujours rempli ses obligations contractuelles.
N’ayant pas de personnel compétent, les sociétés ALEXIIFI et UMTS font recours aux employés togolais payés par LCT alors que celles-ci facturent les heures de travail à LCT.
Pour exécuter ses basses besognes, Monsieur Rachid BAHO a nommé au poste de DGA son compatriote le libanais Monsieur Youssef Masry pour coordonner toute cette organisation douteuse pour assoir son emprise xénophobe et sa main mise sur le terminal. Alors que le poste de DGA n’existe nulle part dans l’organigramme de LCT.
Il a également recruté comme soi-disant consultante, et experte aux achats, Madame Grâce Yahchouchi épouse du directeur technique de LCT monsieur Bernard Abboud tous deux libanais.
Il est aisé de comprendre, le travail de cette équipe aux relents mafieux qui démontre à suffisante les nombreux conflits d’intérêts.
Sans aucun motif valable et pour des raisons fallacieuses, Monsieur Rachid Baho n’hésite pas écarter toutes personnes, ou sociétés togolaises pouvant constituer un obstacle à ses plans de pillage financier systématique. Ainsi, il a procédé aux licenciements sans motifs valables et sous des pressions et chantages, des sieurs Isaac Benhale, Gael Adjanoh et Paulin Komi Togbuieho, tous trois, des cadres togolais ayant chacun au moins 10 années de service. Et ceci, du fait d’avoir refusé de se soumettre au diktat de Monsieur Rachid Baho et de son réseau.
Plusieurs agents qui se comptent par dizaines, subissent du chantage au licenciement, le harcèlement des pressions morales et psychologiques. Ce qui est contraire au code de travail.
A l’heure où nous mettons sous écrit cette information, la situation de certains agents d’un service de la direction technique subissent des harcèlements et des chantages au licenciement. Ces derniers sont contraints à signer une pétition en faveur de Monsieur Rachid Baho (leur bourreau) son maintien au poste de DG de LCT dès qu’il a senti qu’il est sur un fauteuil éjectable. Cette pétition devrait être envoyée à la société TIL maison mère de la LCT basée à Londres.
Tous les prestataires locaux ont maille à partir avec Monsieur Rachid BAHO et ne trouvent aucune grâce à ses yeux. Messieurs Youssef Mesry, Bernard Abboud et son épouse Grâce Yahchouchi ont pour mission de blacklister, bloquer et empêcher systématiquement l’émergence et le développement de la sous-traitance locale.
Cette situation nous amène à questionner l’attitude de nos autorités sur les contreparties et les retombées économiques réelles de ce projet. La LCT.
En effet, la concession de 30 ans et les nombreux avantages douaniers et fiscaux accordés à LCT, devraient avoir pour principales retombées économiques financières et sociales, le recrutement des cadres togolais à des postes de direction, des agents maîtrises et des ouvriers afin de favoriser le transfert des compétences, le développement de la sous-traitance locale, afin de permettre les conditions idoines de création de nombreux emplois indirects et par ricochet susciter la consommation locale.
Or, tout se passe comme si nos autorités ont fermé les yeux sur la gestion opaque, à la limite mafieuse de monsieur Rachid Baho.
Ainsi, à travers les sociétés ALEXIIFI et UMTS des transferts illicites des dividendes par surfacturation des livraisons et prestations pénalisent l’économie nationale du fait du manque à gagner sur les recettes douanières et fiscales.
Malheureusement, toute tentative de revendication et/ou de changement du système notamment la grève des techniciens à la direction technique courant de cette année pour demander le départ de Monsieur Bernard Abboud et de son épouse Grâce Yahchouchi a été étouffée par des menaces de chantage au licenciement. Mais aussi par la traitrise de certains agents togolais qui n’hésitent pas à trahir leurs compatriotes espérant se mettre aux bonnes grâces et aux poches de monsieur Rachid Baho.
Selon nos informations, le départ imminent de monsieur Rachid Baho, annoncé pour le 16 décembre 2024, donne l’occasion aux autorités de notre pays de reprendre la main sur cette société et d’être regardantes et exigeantes sur la gestion en imposant une participation au conseil d’administration. D’être regardante au traitement qui est accordé à tous les employés togolais et non de choisir un corps de métier et défavoriser les autres comme cela se pratiqué aujourd’hui. Il faut que nos autorités veillent à la réintégration des agents abusivement licenciés. Démanteler les réseaux douteux mise en place par le Sieur Rachid Baho.
Mettre un accent particulier sur la part réservée aux prestataires locaux afin de favoriser la création d’emplois indirect et le transfert des compétences ainsi que la sous-traitance locale.
Selon nos informations, son successeur serait déjà sur le territoire Togolais, il s’agit de M. Tim Vancampen.
En tant que nouveau Directeur Général, il doit œuvrer sans délai à la décrispation de la situation en ramenant très rapidement la sérénité, un climat de confiance, et d’objectivité dans la société en adoptant un mode managérial plus vertueux, respectueux des règles d’éthique, d’honnêteté et de transparence. Ceci, dans le but d’ éviter des tensions sociales inutiles afin de préserver la paix, le vivre ensemble, et la cohésion sociales valeurs chères à nos autorités.
Source: lalternative.info
Source : 27Avril.com